Profil
Poste : « Combo-guard »
Taille : 2m01
Poids : 90kg
Équipe : G-League Ignite
Statistiques 2021/22 : 11.3 points (44.9% aux tirs, 25.5% à trois-points), 6.2 rebonds, 4.4 passes, 1.9 interceptions
Présentation
Inspiré par des vétérans comme Matthew Dellavedova et Joe Ingles, et surtout par des jeunes vedettes comme Ben Simmons et Josh Giddey, le jeune Dyson Daniels s’affiche comme la dernière pépite venue d’Australie. Né à Bendigo, à 150 kilomètres au nord-ouest de Melbourne, l’arrière de 19 ans a intégré la « NBA Global Academy » de Canberra en 2019, avant de rejoindre les Etats-Unis et la G-League, en juin 2021.
Au sein de la Team Ignite, l’Australien a brillé, s’imposant comme le meilleur joueur de cette équipe pourtant composée de nombreux « prospects ». Notamment Scoot Henderson, attendu dans les hauteurs de la Draft 2023, mais aussi MarJon Beauchamp et Jaden Hardy, tous les deux des potentiels choix du premier tour cette année.
Arrière de grande taille, très complet avec un point fort clairement identifié en défense, sa cote a grimpé tout au long de la saison. À tel point que les portes du Top 10 de la Draft lui sont probablement ouvertes.
Points forts
– Un profil « all-around ». Un peu à la manière de ses compatriotes « made in Australia », Ben Simmons et Josh Giddey, Dyson Daniels ne se démarque pas sur un terrain par son jeu offensif. Mais c’est loin d’être un défaut : l’arrière est un joueur très complet, capable de faire un peu de tout, et de le faire plutôt bien.
Ses statistiques le traduisent : « seulement » 11.3 points, mais plus de 6 rebonds et 4 passes, et quasiment 2 interceptions par match la saison dernière, en G-League. Autrement dit, Dyson Daniels est partout. Il expliquait plus tôt dans la saison s’inspirer à la fois d’arrières complets et excellents sur « pick-and-roll », comme Shai Gilgeous-Alexander ou Luka Doncic, et de défenseurs versatiles, comme Mikal Bridges ou Alex Caruso. Des modèles ambitieux, mais qui représentent bien le potentiel du jeune australien.
– Très bon défenseur. C’est son gros point fort à l’heure actuelle, le trait de son jeu qui va lui assurer des minutes dès le premier jour en NBA. Très discipliné en défense individuelle, il est déjà un danger pour tous les arrières qui ne protégeraient pas correctement le cuir. Il l’a prouvé cette saison, avec 1.9 interceptions en moyenne par match, face à des meneurs souvent expérimentés après une longue carrière universitaire.
Avec une envergure mesurée à 2m08, il sera un véritable atout défensif sur demi-terrain pour sa future équipe, même s’il doit bien sûr prouver qu’il peut s’adapter au contexte NBA dominé par le « pick-and-roll » et la défense en « switch ».
Points faibles
– Le tir extérieur et la création de son tir. C’est l’axe majeur de progression pour Dyson Daniels. Pour l’heure, son tir extérieur n’est pas rassurant en conditions de matches : il a tourné à 25.5% de réussite sur 3.6 tentatives par match la saison dernière. Même si son passage au Combine la semaine dernière a largement rassuré sur sa mécanique de tir et sa constance dans cet exercice.
S’il gagne en régularité derrière l’arc, particulièrement en « catch-and-shoot », son plafond sera soudainement largement plus élevé.
Dyson Daniels showing off his shooting stroke. pic.twitter.com/0uwL60nsgH
— Rafael Barlowe (@Barlowe500) May 21, 2022
La création de son tir laisse aussi la place à une forte marge de progression. Son dribble est plutôt sûr, mais puisqu’il n’est pas un très gros athlète, et qu’il joue à son rythme, celui d’un faux lent, il manque d’explosivité pour se créer l’espace dont il a besoin pour déclencher son tir.
Dans l’ensemble, ce n’est pas inquiétant, car les fondamentaux sont solides. On disait exactement la même chose de Giddey…
Comparaison
Derrick White et Tyrese Haliburton, pour le profil « all-around », capable de jour sur les deux postes d’arrière ; Marcus Smart, pour le potentiel de défenseur élite sur l’homme.
Pronostic
Entre la 7e et la 14e position.