Tom Thibodeau : un rookie pas comme les autres

Atteindre les 60 victoires (62 exactement) dès la première saison, aucun coach dans l’histoire à l’exception de Paul Westphal en 1992-93 (62) et Bill Russell en 1966-67 (60) n’y était parvenu.

Mais Tom Thibodeau, tout juste élu coach de l’année, n’est pas du genre à tirer la couverture à lui.

« Je suis flatté et honoré de recevoir ce trophée. Mais je pense que c’est plus une récompense d’équipe. C’est un jeu d’équipe. Vous ne pouvez pas réaliser cela seul. »

Après deux décennies passées dans le rôle de l’assistant, Thibodeau a prouvé qu’il était parfaitement capable de jouer les premiers rôles même si, à l’écouter, on a presque la sensation qu’il n’y est pour rien.

« Je me rends compte combien j’ai de la chance d’être ici. C’est une super ville avec de grands fans, une grande organisation, de grand  joueurs, et s’il a fallu attendre 20 ans pour avoir ce poste, le jeu en valait la chandelle. »

En tout cas, à l’image de Luol Deng, pas un seul Bull ne regrette son arrivée à Chicago l’été dernier.

« A chaque fois que je rentre dans le gymnase, je regarde si je vois de la lumière dans son bureau. S’il est là, je fais semblant de bosser dur, » plaisantait l’ailier dans les colonnes du Sun-Times avant d’ajouter. « Je ne sais pas s’il arrive à 5 ou 6 heures du matin mais il est là très tôt et il est le dernier à partir. C’est un entraîneur impressionnant, un grand coach sur et en dehors de terrain. »

De Derrick Rose à Joakim Noah en passant par Taj Gibson et Luol Deng, tous ont exprimé leur fierté ces dernières 24 heures. Toutefois, inutile qu’ils se creusent la cervelle pour trouver une idée de cadeau, leur coach a déjà fait savoir ce qui lui ferait le plus plaisir.

« J’espère que nous allons réaliser une bonne séance d’entraînement. Ce serait une bonne manière de fêter cela pour moi. »

A 53 ans, il faudra plus qu’un titre de coach de l’année pour convaincre « Tibs » de s’accorder un peu de repos.