« Je ne payerai pas un dîner de la saison, c’est pour les jeunes maintenant ! », en rigole Sue Bird. Cette dernière vient de confirmer qu’elle allait rempiler pour une saison supplémentaire, possiblement sa dernière, avec le Seattle Storm. Il s’agira de la 19e saison WNBA pour la meneuse qui n’a connu qu’une franchise dans son immense carrière. Particularité de cette re-signature, elle touchera le salaire minimum vétéran de 72 000 dollars.
« Pour moi, gagner des titres et être membre d’une équipe qui va loin, c’est le principal. C’est la raison pour laquelle je joue, c’est ce qui me motive, toujours. L’argent est quelque chose de formidable et on souhaite toutes être dans un lieu de travail qui nous récompense. Mais je trouve qu’en gagnant, il y a d’autres récompenses, certaines pécuniaires, d’autres non. Je préfère faire partie d’une équipe qui a une chance de gagner, même si cela signifie que l’argent doit être réparti d’une manière différente », affiche la joueuse aux 12 sélections All-Star.
Tandis qu’elle touchait encore 221 000 dollars la saison passée, sa démarche intervient alors que le montant du salaire maximum a été augmenté, en 2020, après des négociations entre la ligue féminine et le syndicat des joueuses, dont Sue Bird est la vice-présidente. Arike Ogunbowale a ainsi prolongé à Dallas pour trois saisons moyennant 725 000 dollars, dont près de 250 000 dollars pour la saison 2025/26.
À l’heure actuelle, Diana Taurasi, ainsi que deux coéquipières de Sue Bird, Jewell Loyd et Breanna Stewart, sont les joueuses les mieux payées de WNBA avec 228 000 dollars par saison. À titre de comparaison, on rappelle que le salaire minimum en NBA pour le contrat classique d’un joueur sans expérience s’élève à 925 000 dollars.
Avec Seattle, la future membre du Hall of Fame part en quête d’un nouveau trophée. La meneuse de 41 ans, qui tournait encore à 10 points de moyenne la saison passée, a remporté quatre titres (2004, 2010, 2018 et 2020).