Chez les Scott, l’arbitrage est une affaire de famille. Fille d’officiels universitaires, Danielle Scott vient de changer de statut et elle officiera désormais à plein temps en NBA. Elle rejoint ainsi un contingent de cinq femmes arbitres (Lauren Holtkamp-Sterling, Ashley Moyer-Gleich, Simone Jelks, Natalie Sago et Jenna Schroeder).
La NBA n’a jamais eu autant de femmes dans son corps arbitral. « Je crois qu’ils nous ont acceptées à ce stade. Et si nous n’en sommes pas là, nous sommes très, très proches d’y être », réagit Danielle Scott. Cette dernière a toutefois conscience que la parité n’est pas pour demain car la saison passée, près de 80 arbitres ont été mobilisés.
Avant sa promotion, l’arbitre avait sifflé pendant quatre saisons à l’étage inférieur, en G-League. Même trajectoire pour John Conley et Brandon Schwab, qui rejoignent également le corps arbitral officiel de la ligue après plusieurs années dans la ligue de développement ainsi qu’en WNBA.
« C’est la continuité de notre réflexion : ‘À quoi ressemblent les bons arbitres ?' », souligne Monty McCutchen, responsable de la formation des arbitres. « Ils ressemblent à n’importe qui dans la rue, des hommes, des femmes, des personnes de cultures différentes. Il y a à la fois de la diversité et de l’inclusion dans nos recrutements. »
Danielle Scott a récemment pris conscience de son impact potentiel sur les autres. Lors d’un match de G-League en Californie, où elle arbitrait, un père de famille s’est approchée d’elle pour lui demander une photo à la mi-temps avec ses trois jeunes filles.
« J’ai pris cette photo avec eux et ils m’ont posé plein de questions, c’était vraiment gratifiant », se souvient-elle. « Parfois, avec le travail, le stress, le quotidien, vous ne réalisez pas l’impact que vous avez. Ce moment-là était vraiment génial pour moi et ça m’a fait réaliser, ‘Wow, les gens me regardent’. »