Si le All-Star Game a perdu en intérêt et en attractivité, au fil des années, il n’en reste pas moins un événement attendu et incontournable dans la ligue, bon nombre de joueurs considérant toujours cette rencontre comme un objectif à part entière. Il faut dire que participer au match des étoiles est synonyme de bonus financier pour certains, pendant que d’autres en profitent pour savourer la reconnaissance du public et des entraîneurs, à travers cette nomination.
Et, la saison prochaine, pour accompagner les inévitables LeBron James, Stephen Curry, Kevin Durant et autres Giannis Antetokounmpo, ils seront encore plusieurs à espérer figurer pour la première fois de leur carrière à la traditionnelle grande messe annuelle de la NBA. Qu’importe leur âge, qu’importe leur ancienneté dans la ligue et qu’importe le niveau de leur franchise.
À première vue, et qu’ils évoluent dans la conférence Est ou dans la conférence Ouest, certains semblent logiquement mieux placés que d’autres, quand il s’agit de déterminer qui sont les plus susceptibles de fêter leur baptême du feu, au All-Star Game de Cleveland, en février 2022.
Ja Morant et De’Aaron Fox à l’honneur ?
Et les noms des deux joueurs qui pourraient enfin apparaître au match des étoiles, en 2021/22, sont ceux de Ja Morant et De’Aaron Fox. Des meneurs d’avenir, mais qui représentent déjà le présent, en étant les leaders respectifs des Grizzlies et des Kings. En plus de ne pas cesser de faire davantage parler d’eux, avec le temps, et de posséder les statistiques individuelles requises pour prendre part à l’événement.
Au final, seuls les résultats collectifs de Memphis et Sacramento pourraient jouer en la défaveur de Ja Morant et De’Aaron Fox. À l’instar, finalement, de Darius Garland et/ou Collin Sexton chez les Cavaliers, eux qui s’imagineraient bien obtenir leur première étoile à domicile, au Rocket Mortgage FieldHouse. Et, en sachant que la concurrence à l’Est n’est pas aussi prononcée qu’à l’Ouest, l’un des deux jeunes Cavs (si ce n’est les deux) pourrait ainsi en profiter, s’il crève l’écran dans l’Ohio.
De leur côté, des joueurs comme CJ McCollum et Tobias Harris, passés tout proche d’une sélection la saison dernière, pourraient enfin vaincre la « malédiction », dans l’ombre de Damian Lillard et Joel Embiid. Mais, pour avoir l’opportunité de rejoindre leurs coéquipiers, quasiment assurés d’être All-Stars en 2022, les Blazers et les Sixers devront être suffisamment victorieux et dominateurs collectivement, pour légitimer la présence de plusieurs de leurs membres, à Cleveland.
Des blessures qui profitent à Michael Porter Jr. et Malcolm Brogdon ?
En revanche, la tâche sera sans doute plus compliquée pour Shai Gilgeous-Alexander, car OKC est attendu dans les tréfonds de l’Ouest, en raison de la faiblesse de son effectif. Quant à Deandre Ayton et Michael Porter Jr, également issus de la qualitative Draft 2018 et auteurs de solides playoffs 2021, leurs chances risquent d’être plus élevés que celles de « SGA », compte tenu de leur importance dans les bons résultats de Phœnix et Denver.
Notamment pour « MPJ », avec un Jamal Murray qui ne sera logiquement pas en état de jouer, pour les Nuggets. Les blessures pourraient d’ailleurs bénéficier aussi à Malcolm Brogdon, puisque Caris LeVert et TJ Warren sont une fois de plus sur la touche, à Indiana. Et pour Fred VanVleet à Toronto, c’est plutôt le départ de Kyle Lowry qui devrait lui laisser le champ libre individuellement et, ainsi, faire augmenter ses chances de participation au All-Star Game.
Dans une moindre mesure, pour Dejounte Murray ou Keldon Johnson chez les Spurs, Rui Hachimura ou Spencer Dinwiddie chez les Wizards, voire John Collins ou Clint Capela chez les Hawks, Christian Wood chez les Rockets et RJ Barrett chez les Knicks, cela devrait être encore un peu juste, que ce soit individuellement et/ou collectivement.
LaMelo Ball bien placé ?
Enfin, chez les rookies, difficile d’imaginer quelqu’un tirer son épingle du jeu au point de devenir All-Star dès sa première année dans la ligue. Même si Cade Cunningham ou Jalen Green semblent en capacité de faire de belles choses, du côté des Pistons et des Rockets. Deux franchises projetées, cependant, parmi les pires élèves de NBA, l’an prochain.
À propos des rookies aux dents longues, évoquons ceux du précédent exercice. Car, si Anthony Edwards devrait avoir du mal à voler la vedette à Karl-Anthony Towns (ou D’Angelo Russell) et donc faire son trou à l’Ouest, LaMelo Ball pourrait quant à lui surfer sur sa cote de popularité pour se démarquer à l’Est, avec les Hornets. Et, ce, malgré un bilan que personne n’imagine beaucoup plus reluisant que celui des Wolves.
Réponse au mois de février, pour savoir qui de De’Aaron Fox, Ja Morant, CJ McCollum, Tobias Harris, Shai Gilgeous-Alexander, LaMelo Ball ou encore Michael Porter Jr. seront le ou les heureux élus…