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Quand les vétérans tentent aussi leur (dernière) chance en Summer League

NBA – Ils s’appellent Jordan Bell, Brandon Knight, Michael Beasley ou encore Kenneth Faried et sont prêts à tout pour réintégrer la NBA. Même en passant par la petite porte.

Au milieu de la flopée de rookies et jeunes talents, venus du monde entier pour participer à la Summer League et essayer de se faire une place dans la ligue la plus prestigieuse du monde, on trouve quelques profils atypiques.

Parmi eux, quatre vétérans ont déjà réussi une belle performance, celle de pouvoir intégrer un groupe dans cette ligue d’été. Jordan Bell, Brandon Knight, Michael Beasley et Kenneth Faried ont, à eux quatre, amassé plus de 200 millions de dollars en contrats au cours de leur carrière, mais courent toujours.

Quand Kenneth Faried et Michael Beasley chinent pour une place en NBA

Plus que pour la gloire ou l’argent, c’est pour assouvir sa passion que Kenneth Faried, pivot de petite taille de 31 ans qui a vu sa carrière soudainement dégringoler au cours de la dernière décennie, veut se refaire.

« Je ne me soucie pas de l’argent. C’est le basket qui m’intéresse. Je veux jouer en NBA », a-t-il confié à The Boardroom, toujours confiant quant à sa capacité à apporter, avec son énergie et sa dimension athlétique. « Peu de gens ont eu l’occasion de me voir, ce qui a mis un frein à beaucoup de choses et à la progression de mon retour en NBA. J’ai donc décidé de montrer que je pouvais encore jouer. Et quel meilleur endroit pour le montrer que la Summer League ? J’ai toujours le même moteur. Je pourrais vous donner tout ce dont vous avez besoin, surtout défensivement et au rebond, car c’est ce que je suis. J’aime jouer physiquement, j’aime être dans la peinture. »

En trois matchs, Kenneth Faried a tourné à 5.7 points, 8.3 rebonds, 1 interception et 1.3 contre de moyenne, mais s’est surtout distingué en se faisant postériser par Kai Jones…

Passé par la Chine, comme Faried, c’est dans l’optique de se rapprocher de ses enfants, et également par passion, que Michael Beasley a pour sa part tenté sa chance, en étant lui aussi engagé avec les Blazers.

« Tout le monde a des parcours différents, des perspectives différentes sur la vie. Je vois les miennes à travers celles de mes enfants », a déclaré l’ancien joueur fantasque, drafté par le Heat en 2008 avant de connaître huit franchises différentes au cours de sa carrière NBA. « Donc si je peux rester à la maison, je le ferai. Je préfère accepter une baisse de salaire et voir mes enfants grandir. En Chine, le décalage horaire est fou. J’aime la Chine, ne vous méprenez pas, mais j’aime encore plus mes enfants. »

Michael Beasley s’est pour sa part montré le plus productif des quatre vétérans, sur ses quatre matchs disputés, avec 10.2 points, 3.5 rebonds, 1.8 passe décisive et 1.8 contre de moyenne.

Entre Covid, mauvais choix et blessures…

Même s’il n’a que 26 ans, Jordan Bell a accumulé beaucoup d’expérience, particulièrement au cours de sa saison rookie à l’issue de laquelle il a décroché le titre de champion NBA, avec Golden State en 2017/2018.

En deux ans chez les Warriors, l’intérieur affichait un bilan de 24 victoires sur ses 31 matchs de playoffs. Sauf que la suite n’a pas été aussi glorieuse, Bell n’ayant disputé que 35 matchs depuis son départ de la baie d’Oakland.

Entre la pandémie de Covid-19 et quelques concours de circonstances, l’intérieur s’est retrouvé sur la touche et espérait bien profiter de la Summer League avec les Hawks pour se montrer à nouveau.

« Avec le Covid et tout le reste, les gens ne m’ont pas vu depuis un moment. Il est donc question qu’ils puissent me voir jouer dur et faire tout ce qu’il faut pour gagner », a-t-il glissé, avant d’évoquer sa dureté. « Les gens veulent quelqu’un qui puisse faire quelque chose de manière constante. Ce sont des choses que j’apporte et qui ne s’enseignent pas vraiment. »

L’opération n’a pas été franc succès, Bell ne disputant que 13 minutes par rencontre sur trois matchs pour des statistiques faméliques (3.3 points et 1.3 rebond).

Pour Brandon Knight aussi, l’argent importe peu dans sa détermination à réintégrer une équipe NBA. Au sein des Nets (où il a tourné à 6.7 points et 2 passes décisives de moyenne sur trois matchs), le meneur voulait surtout montrer qu’il s’était parfaitement remis de ses blessures, notamment au genou, qui ont handicapé l’évolution de sa carrière ces quatre dernières années.

« J’étais dans une situation où je ne pouvais pas marcher pendant des mois à cause d’une opération. Alors, qui suis-je pour dire : « Je ne vais pas jouer la Summer League » ? Je ne me soucie pas de l’apparence que j’ai pour les autres. Pour moi, c’est une étape pour être proche du basket », a-t-il souligné. « Je dis tout le temps aux gens que je jouerai pour les Nets ou n’importe quelle équipe gratuitement. J’aime être près du jeu. J’ai gagné de l’argent dans ma carrière. Si l’argent est votre priorité, vous ne serez jamais heureux. Alors je le fais parce que j’aime ça. »

Pour l’heure, aucun de ces quatre joueurs n’a toutefois transformé l’essai avec une franchise NBA.

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