Matchs
NBA hier
Matchs
hier
DET113
NYK116
LAC111
DEN105
Pariez en ligne avec Unibet
  • GOL1.45HOU2.72Pariez
  • DEN1.92LA 1.85Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Facundo Campazzo : « Luka Doncic nous a donné une leçon »

Jeux olympiques –  Après une saison pleine en NBA, le « rookie » des Nuggets a brillé lors du premier match face à la Slovénie.

Meilleur élément de l’équipe d’Argentine dans la défaite face à la Slovénie (21 points, 6 rebonds, 4 passes, 3 interceptions), Facundo Campazzo n’a rien pu faire face à la tornade imposée par la bande à Luka Doncic. Au lendemain de la défaite de l’Argentine, l’ancien meneur du Real Madrid décortique le match, et se projette sur la suite du tournoi, sans oublier de parler de sa saison avec les Nuggets.

Facundo Campazzo, l’Argentine n’est pas entrée dans son tournoi olympique de la meilleure des manières…

Ce n’est vraiment pas ce que l’on voulait pour démarrer notre campagne olympique, c’est un faux départ, c’est certain. On n’a pas pris le match par le meilleur bout, et on a été puni quasiment tout le long de la rencontre. Les Slovènes nous ont sauté à la gorge rapidement et on n’a pas réussi à contrecarrer leurs plans. Leur connection Doncic-Tobey a été très percutante, et ils ont été forts de loin. On a pris un peu l’eau en défense, on ne doit pas prendre plus de 100 points dans un match, surtout pas dans un match de compétition FIBA si on veut aller loin. 118 points, c’est un festival offensif pour eux, et une copie assez mauvaise pour nous en défense. Il va falloir montrer un autre visage pour le second match de la phase de poule. On est déjà dos au mur, mais on va tout faire pour réagir.

Luka Doncic a été monstrueux avec ses 48 points et son influence dans le jeu des siens. Vous surprend-il encore ?

Il ne me surprend pas. Je sais de quoi il est capable, je le connais assez bien de mes années madrilènes pour savoir que ce gamin peut faire ce qu’il veut sur un parquet. Luka nous a donné une leçon. Il n’y a pas d’autres mots. J’ai regardé quelques vidéos avant d’aller me coucher quelques heures après le match, et il a fait tout ce qu’il voulait. Aux tirs, à la création, sur la gestion des temps forts et faibles, Luka a sorti l’arsenal complet face à nous. 48 points, en FIBA, sur un premier match des Jeux olympiques, il y a peu de gars sur cette planète qui sont capables de faire un truc pareil. Il est monstrueux, c’est une « p…. de machine » comme dit mon coéquipier Gabriel Deck, et il a que 22 ans. Je pense qu’il va faire encore beaucoup de belles choses sur le tournoi. Il n’est pas venu à Tokyo pour juste faire des statistiques, il est venu ici pour écrire une nouvelle belle page avec son équipe nationale. Quand tu as un gars comme ça dans ton équipe, tu peux viser très, très haut. Ce que j’aime aussi, c’est qu’il fait aussi briller ses coéquipiers. Regardez juste la feuille de stats face à nous, il fait cinq passes décisives et il organise le jeu des siens à la quasi perfection.

« Je ne sais plus combien de fois j’ai joué face à l’Espagne, mais je pense que ça doit être l’équipe nationale que je connais le mieux »

Votre prochain match sera déjà décisif, face à l’Espagne que vous connaissez si bien…

Je vais encore jouer face à des gars qui ont été mes coéquipiers, ça va me changer… C’est un duel de haut vol, pas un derby, mais presque. On se connait quasiment par coeur, ce genre de match n’est pas comme les autres. Je ne sais plus combien de fois j’ai joué face à l’Espagne, mais je pense que ça doit être l’équipe nationale que je connais le mieux. Ils sont forts dans tous les secteurs de jeu, ils ont une expérience formidable des grands évènements. Regardez le palmarès des joueurs qui sont dans cette équipe… On pourrait remplir un camion entier de médailles et de trophées remportés par les joueurs du roster de coach Scariolo. C’est une équipe de top niveau, mais on va tout faire pour gagner. On n’a pas trop le choix, on doit remporter ce match. On va le préparer comme si c’était une finale.

La sélection argentine est un mélange de vétérans, avec Luis Scola, vous-même, et de jeunes qui montent, comme Gabriel Deck et le phénomène Leandro Bolmaro. Comment évaluez-vous le potentiel de la Céleste ?

Je trouve que l’on a une équipe assez complète, et que le groupe, avec l’ajout de joueurs plus jeunes comme Caffaro et Bolmaro, travaille très bien. Ce premier match a été très, très moyen, mais on sait que l’on peut, et que l’on va, faire beaucoup mieux. On a une équipe qui était considérée comme vieillissante au Mondial en Chine, mais on doit compter sur nous. On n’a pas perdu notre jeu et notre grinta, et je pense que l’on est plus forts et plus complets qu’en Chine il y a deux ans. On doit serrer la vis en défense, et on ne doit pas être dans la réaction. On doit jouer notre jeu, jouer comme on sait le faire et lâcher les chevaux.

« Quand on regarde les Australiens, ils ont le même groupe depuis de longues années »

Votre coéquipier Luis Scola, marque encore plus l’histoire du basket argentin et mondial…

Luisito, c’est notre totem. C’est une légende, un symbole pour nous tous. Le voir aussi fort et avec autant d’impact après autant d’années au plus haut niveau, tu ne peux que respecter cela. Il a encore été fort face à la Slovénie. Il nous a parlé après le match en nous disant que cette défaite ne devait pas peser dans nos têtes, et qu’il fallait remettre le bleu de chauffe pour les matches suivants. Il a une expérience énorme, il sait comment gérer les bons comme les mauvais moments. C’est un leader hors pair, il trouve les mots justes, mais il peut aussi te crier dessus pour remettre les choses en place. Il connait toutes les ficelles du métier, et c’est un coéquipier exemplaire.

Il y a déjà eu quelques surprises lors de ce tournoi olympique, et le plateau est très relevé malgré l’absence de certaines stars. Que pensez-vous du tournoi pour l’instant?

C’est un tournoi de très haut niveau. Tout le monde veut briller lors des Jeux olympiques, et je pense que cela faisait un bon moment que la course au podium n’avait pas été aussi ouverte. Il y a quasiment la plupart des équipes présentes qui peuvent rentrer à la maison avec une médaille autour du cou. Regardez la France qui a battu Team USA, ce n’est pas anodin. Le niveau du basket mondial est de plus en plus élevé, et les équipes nationales travaillent bien aux quatre coins du monde. Regardez les Australiens, les Italiens, les Espagnols entre autres, ce sont des équipes qui sont très difficiles à battre. Le basket FIBA est un peu différent de la NBA, et l’expérience mais aussi l’alchimie dans un groupe est ultra importante. Il y a des équipes dont les joueurs savent jouer ensemble les yeux fermés. Quand on regarde les Australiens, ils ont le même groupe depuis de longues années. Ils jouent de manière ultra collective, tout le monde apporte sa pierre à l’édifice. Ils ont de grosses individualités, des gars qui peuvent prendre feu comme Patty Mills qui a une sacré expérience du très haut niveau, donc la lutte pour le titre et les médailles va être ultra intense.

Un petit mot sur votre saison avec les Nuggets qui a été d’un bon niveau…

J’ai pris beaucoup de plaisir pour ma première saison en NBA. Je voulais voir ce que je pouvais faire dans cette ligue, et je suis assez satisfait de ma première saison aux États-Unis. C’est un autre style de jeu, différent de celui auquel j’étais habitué, mais j’ai tout donné pour l’équipe. On a une équipe qui joue bien, et je m’entends bien avec tout le monde. On va continuer à bosser pour essayer d’amener un titre dans le Colorado, et je suis vraiment confiant pour notre avenir. Tout est en place pour que l’on soit l’une des meilleures équipe de la ligue pour plusieurs années.

Propos recueillis par téléphone

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités