NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
DET105
NYK103
LAC
DEN4:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • GOL1.45HOU2.72Pariez
  • CLE1.27IND3.5Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Evan Fournier : « Le frisson olympique ? Non, je ne l’ai pas. Pas du tout ! »

Equipe de France – Première option des Bleus en attaque, Evan Fournier s’attend à être bien reçu par les défenses adverses. Mais l’arrière NBA veut d’abord se concentrer sur cette ultime semaine d’entraînements avant de penser à Team USA, pour des Jeux olympiques très particuliers.

Leader offensif des Bleus avec 20 points, 4 rebonds et 3 passes décisives de moyenne lors de la dernière Coupe du Monde, au terme de laquelle il a même fini dans le meilleur cinq de la compétition, Evan Fournier va découvrir les Jeux Olympiques. Lui qui en rêvait depuis tout petit…

« C’est vrai que ça m’a mis un petit coup la semaine dernière de voir qu’il n’y aurait pas de fans dans la salle »

Malheureusement, le fiston du judoka ne pourra pas vivre cette première expérience olympique comme il en avait rêvé. Pas de fans dans les travées de la Grande Arène de Saitama… et pas la même ambiance du tout sur le campus du village olympique !

« Je suis content d’y être, même si ce n’est pas dans les conditions que j’espérais. C’est vrai que ça m’a mis un petit coup la semaine dernière de voir qu’il n’y aurait pas de fans dans la salle. Ce sont les autorités japonaises qui décident, on est sur leur territoire après tout. Il faudra faire avec, ce sera très similaire à la « bulle » en NBA. On verra comment ça se passe. (…) Mais le frisson olympique ? Non, je ne l’ai pas. Pas du tout ! »

Lui qui a grandi dans les dojos et qui sent cette odeur de tatamis comme une madeleine de Proust est forcément sensible à la culture japonaise, mais le Celtic est encore plus concentré sur son basket. Avec une Equipe de France qui va démarrer contre le rival américain, pour une revanche du dernier quart de finale de la Coupe du Monde.

« C’est un match important parce que c’est le premier match de la compétition. C’est toujours important de bien commencer, avec les bonnes attitudes, les bonnes intentions, surtout qu’on n’a eu que trois matchs de préparation. Je suis un des joueurs les plus agressifs offensivement dans l’équipe donc il y aura forcément des traitements de faveur de la part de toutes les équipes mais ce n’est rien qui sorte de l’ordinaire. »

« Il faudra beaucoup apprendre à la vidéo parce qu’on ne pourra pas s’entraîner deux heures tous les jours »

Sans s’être rassurés en préparation, les Bleus avancent un peu dans le noir avant de démarrer ces JO forcément à part. Evan Fournier ne cède cependant pas à la panique, il reste encore du temps pour se remettre à l’endroit.

« Ces trois défaites montrent qu’on a encore du boulot. Quand on regarde nos matchs de préparation, c’était quand même dans un cadre très particulier. Non, il n’y a pas d’inquiétude mais ça montre qu’il y a plein d’axes où on peut s’améliorer et qu’il nous reste du chemin pour atteindre notre meilleur niveau. La préparation est faite pour ça mais on peut avancer à condition qu’on se rende compte de ce qu’on fait mal. Je reste confiant. »

Avec de nouvelles menaces, dont Thomas Heurtel de retour à la mène ou Moustapha Fall qui arrive en point d’ancrage solide au poste bas, l’Equipe de France crû 2021 pourrait faire encore mieux que son édition 2019.

« Il faut qu’on apprenne à jouer ensemble, qu’on trouve nos automatismes. Il faut se faire confiance. Il nous reste une semaine d’entraînement environ. Il faudra beaucoup apprendre à la vidéo parce qu’on ne pourra pas s’entraîner deux heures tous les jours. Ça viendra aussi durant la compétition. »

« Deux jours de repos entre les matchs, c’est parfait ! »

Avec un calendrier plus espacé durant la compétition, avec deux jours entre chaque match de groupe, les Bleus auront effectivement l’occasion de monter en puissance au fur et à mesure des échéances. C’est l’espoir de Vincent Collet, repris par FEvan ournier qui y voit aussi du positif pour la récupération.

« Bah non, c’est parfait. On a l’occasion de se reposer après les matchs. En jeunes, à l’époque, c’était neuf matchs en douze jours et c’était extrêmement dur. À la Coupe du Monde, c’était un match tous les deux jours. Deux jours de repos entre les matchs, c’est parfait ! Ça me convient très bien. »

A l’instar de ce qui se passe en playoffs NBA, ou en Finals, les joueurs pourront donc disposer de belles plages de repos… mais aussi de beaucoup de temps avant de retrouver leurs futurs adversaires.

De quoi faire monter la pression aussi, non ?

« Je ne pense même pas encore au match contre les Américains parce qu’il nous reste encore une semaine, et beaucoup de travail à faire. Il y a plein de points sur lesquels on peut vraiment s’améliorer. Je n’y pense pas. Mais comme c’est le premier match, il faudra bien lancer notre compétition. Mais ça s’arrête là. »

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités