Après avoir réalisé un bon Draft Combine du côté de Chicago, Yves Pons (1m98, 22 ans) a ensuite réalisé un petit tour des Etats-Unis, avec cinq essais consécutifs, pour les Celtics, les Spurs, les Hornets, les Wolves et les Wizards.
Accompagné de Blake Francis (Richmond), Tre Mann (Florida), Nikita Mikhailovskii (Saratov en Russie), Oscar Da Silva (Stanford), Koby Thomas (Coppin State), l’intérieur tricolore de Tennessee est donc passé plus longuement sous les yeux des décideurs de la franchise de D.C.
« C’était un bon workout. Je pense avoir montré que je peux shooter mieux que ce que le public imaginait. J’ai montré que j’avais un tir. Et puis évidemment que je peux apporter en défense, dans l’intensité et la dureté. »
D’abord connu comme un défenseur, et un voltigeur, Yves Pons n’a pas été élu deux fois de suite meilleur défenseur de sa conférence par hasard. Il en a remis une couche dans la capitale fédérale, c’est sa carte maîtresse.
« J’ai toujours eu cette approche. Je suis un gars qui va toujours défendre dur et protéger le cercle. Mais plus que les contres, je pense que je peux apporter en étant capable de défendre sur tous les postes, de 1 à 5. Je vais toujours apporter de l’énergie et de la dureté à l’équipe. »
« Mes qualités athlétiques devraient pouvoir se traduire aussi en NBA »
Interrogé sur la différence de niveau avant de passer dans la Grande Ligue, Yves Pons n’a pas tergiversé. Phénomène athlétique avec une envergure mesurée à 2m15, la troisième meilleure détente avec élan du Combine (1m07), et la deuxième plus faible masse graisseuse (4%), Yves Pons se sent prêt pour le combat NBA.
« Je pense que ce sera la même chose. Je suis un joueur plutôt explosif et mes qualités athlétiques devraient pouvoir se traduire aussi en NBA. Je vais aborder la défense et les contres comme à l’université. Tout est question de timing et de volonté. C’est ce que je vais apporter défensivement en NBA. »
Peut-être un peu court sous la toise pour jouer au poste 4 en NBA, certains observateurs voient du Jae Crowder en Yves Pons, c’est-à-dire un ailier « 3&D » qui pourrait exceller dans le jeu moderne s’il arrive à confirmer ses progrès dans le tir extérieur, lui qui n’a pourtant shooté qu’à 32% de réussite (56/176) de loin en quatre ans en NCAA.
« En attaque, je peux apporter avec mes qualités athlétiques et mon énergie, en allant attraper les passes lobées mais aussi en rentrant le 3-points dans le coin, ou le 3-points ouvert en général. Je ne suis pas un gars qui a besoin de la balle entre les mains en attaque pour être heureux ou pour influencer le jeu. Je vais bouger sans ballon, poser de bons écrans pour libérer mes coéquipiers et créer des failles dans la défense adverse. »
Joueur d’équipe et joueur de devoir, sans aucun doute, Yves Pons a en tout cas bien fait monter sa cote depuis sa fin de saison décevante à la « March Madness », avec une sortie dès le premier tour par Oregon State.
Son workout à Washington
Son apparition très remarquée au Combine :
Footage of Tennessee's Yves Pons at the Life Sports Pro Day. Pons showed him freakish explosiveness and continued to shoot the ball well like he had all week in drills in Chicago. pic.twitter.com/rNsvSpum8m
— Jonathan Givony (@DraftExpress) July 4, 2021