La NBA peut se féliciter d’un gros rebond d’audience (+46%) depuis le début des playoffs, par rapport à la postseason de la « bulle ». Mais c’était attendu et ce qui est beaucoup plus encourageant pour la ligue, c’est qu’elle fait pour l’instant de meilleures audiences (+3%) que pour les playoffs « normaux » de 2019.
C’était beaucoup moins sûr, étant donné que les audiences de la saison régulière 2020/21 étaient globalement en baissé de 10% par rapport à la saison précédente, avant l’interruption due au Covid-19.
Comment expliquer ce déficit en saison régulière, et ce surplus en playoffs ? Pour Charles Barkley et d’autres, la différence est liée au retour des fans. Malgré tous les artifices des chaînes pour créer une atmosphère de substitution, les matchs à huis clos n’ont pas du tout la même saveur que les matchs dans des salles pleines.
« Le sport, c’est nul sans les fans », lâche ainsi « Sir Charles ». « C’est comme ça. Et vous ne pouvez pas le cacher à la télévision. C’est grâce aux fans que c’est davantage qu’un simple match de basket. Ce qu’il s’est passé, c’est que les fans se sont rendus compte que la vie est nulle sans le sport. D’un autre côté, les joueurs ont compris que ces matchs sont vraiment nuls sans supporters. Ce n’est pas la même chose. C’est loin d’être aussi amusant. »
Pour Charles Barkley, c’est donc un moyen de se rendre compte de l’importance émotionnelle des fans.
« Donc j’espère, malgré certains incidents comme l’affaire Kyrie à Boston, que c’est un tournant qui nous permettra de réaliser à quel point les fans comptent et que tout le monde commencera à avoir plus de respect les uns pour les autres. On verra comment ça se passe. La ligue ne sous-estime plus les fans maintenant, je le sais. »