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Preview Play-in | L.A. Lakers (7) – Golden State (8)

NBA – Fin de la présentation des affiches du premier tour du « play-in » avec les Lakers embarqués dans un duel piégeux avec les Warriors qui n’ont rien à perdre.

Champions en titre, les Lakers étaient solidement installés à la 2e place de la conférence Ouest le 20 mars dernier, avant que LeBron James ne se blesse à la cheville et ne fasse un long passage à l’infirmerie.

Un problème qui a totalement chamboulé les plans du club, déjà pas aidé par le tendon d’Achille d’Anthony Davis depuis le début de la campagne. Le retour de l’intérieur n’a pas changé grand chose, l’intégration d’Andre Drummond n’a pas été simple, Dennis Schröder a été écarté à cause du Covid-19 (même s’il assure qu’il n’a jamais été positif…) et voilà donc Los Angeles obligé de jouer le « play-in », à domicile, face à Stephen Curry et les Warriors…

À noter quand même que le perdant ne sera pas en vacances puisqu’il jouera un dernier match, vendredi soir, face au gagnant du match Memphis – San Antonio, afin de décrocher la 8e place.

PRÉSENTATION DES LA LAKERS

Le cinq de départ : D. Schröder, K. Caldwell-Pope, L. James, A. Davis, A. Drummond.
Le banc : A. Caruso, T. Horton-Tucker, B. McLemore, W. Matthews, M. Morris, K. Kuzma, M. Harrell, M. Gasol.
Le coach : F. Vogel.

Après l’intersaison la plus courte de l’histoire, cette saison aura été particulièrement compliquée pour les champions en titre. Pourtant, l’équipe avait récupéré Dennis Schröder et Montrezl Harrell, deux des meilleurs remplaçants de la dernière campagne, afin de soulager LeBron James et Anthony Davis. Sauf que les deux leaders ont été minés par les pépins physiques et que, sans eux, l’effectif n’a pas réussi à trouver de solutions.

Avec un passage de 17 défaites en 26 matchs suite à la blessure du « King », Los Angeles a donc plongé au classement pour se retrouver à disputer un « play-in » auquel LeBron James ne s’attendait sûrement pas.

POINTS FORTS

L’axe LeBron James – Anthony Davis. Mais le quadruple champion en a vu d’autres et son duo avec Anthony Davis a déjà montré qu’il pouvait faire craquer n’importe qui. Pour Frank Vogel, avoir les deux hommes sur le parquet ramène énormément de certitudes et de solutions, à condition que les deux compères soient tout de même à 100% de leurs moyens, LeBron James ayant eu plusieurs alertes au niveau de sa cheville depuis son retour.

La défense. Meilleure défense de la saison régulière (106.8 points encaissés sur 100 possessions), les Lakers font ainsi partie des équipes qui limitent le mieux le pourcentage de réussite de leurs adversaires (46%), notamment à 3-points (35.2%). Ça compte évidemment quand on va affronter les Warriors de Stephen Curry, limité à 34.6% de réussite de loin (9/26) sur le trois confrontations entre les deux équipes durant la saison régulière.

POINTS FAIBLES

La dynamique. Certes, Los Angeles a terminé la saison par cinq succès mais si la victoire face aux Suns était vraiment un message fort, les autre succès étaient plus ou moins en faux-semblant, face à des équipes en vacances (Houston, New Orleans) ou épuisées (Indiana). Cela a permis à LeBron James et Dennis Schröder de revenir pour les deux derniers matchs, mais cette deuxième partie de saison en pointillés sur le plan de la continuité n’est vraiment pas idéale au moment des matchs couperets.

L’efficacité sur jeu placé. Les Lakers n’ont que la 23e attaque sur jeu placé cette saison en NBA. C’est forcément un peu biaisé par les nombreuses absences de LeBron James et Anthony Davis, car leur efficacité est bien meilleure sur demi-terrain lorsque les deux stars sont sur le parquet, le « King » sachant très bien exploiter les duels avantageux et les problèmes défensifs, jusqu’à plus soif. Mais avec ce manque de repères collectifs…

PRÉSENTATION DES WARRIORS

Le cinq de départ : S. Curry, K. Bazemore, A. Wiggins, D. Green, K. Looney.
Le banc : N. Mannion, J. Poole, D. Lee, K. Oubre Jr., J. Toscano-Anderson, E. Paschall.
Le coach : S. Kerr.

POINTS FORTS

Le dynamiteur Stephen Curry. Le double MVP vient de remporter son deuxième « trophée » de meilleur scoreur de la ligue et il tourne à un insensé 37.1 points de moyenne, à 49.3% de réussite dont 43.7% à 3-points depuis début avril. Ses mouvements et la menace qu’il représente de loin sont plus que jamais le socle de l’attaque de Golden State, et même lorsqu’il est bien gêné, comme contre Dillon Brooks et Memphis, il peut profiter du moindre espace pour faire très mal à ses adversaires.

Une défense en forme. Ça n’a pas toujours été rose cette saison, avec de multiples fessées infligées à la troupe de Steve Kerr, mais Golden State a finalement réussi à stabiliser sa défense, derrière l’activité de Draymond Green, évidemment, mais aussi la sécurité apportée par le discret Kevon Looney. Sur jeu placé, les Warriors sont même la 5e meilleure défense de NBA, et ça peut poser des problèmes aux Lakers.

POINTS FAIBLES

La « Curry-dépendance ». Sans Klay Thompson, l’attaque de Steve Kerr repose encore davantage sur les mouvements et l’attraction générée par Stephen Curry. Petit à petit, Andrew Wiggins et les autres Warriors ont appris à en profiter et Golden State a engrangé des victoires importantes lorsque son double MVP était maladroit mais la barre des 40% de réussite à 3-points du meneur reste essentielle pour la franchise. Quand il est au-dessus, Golden State gagne 71% de ses matchs (27/38) alors que quand il est en-dessous, ce taux passe à 44% (11/25).

Les limites intérieures. Steve Kerr a petit à petit trouvé des soldats, à l’image de Juan Toscano-Anderson, capables d’apporter de la polyvalence en défense et du mouvement perpétuel en attaque. Golden State a ainsi retrouvé une force collective, mais fait avec seulement deux intérieurs (Draymond Green et Kevon Looney). C’est peut-être la formule la plus efficace mais face à l’impact physique de LeBron James, Anthony Davis ou Andre Drummond sous le cercle, ça risque d’être un peu juste, surtout si l’un d’eux est gêné par les fautes par exemple…

LES CLÉS DU MATCH

La capacité de Stephen Curry à trouver/provoquer des ouvertures. Plus que l’adresse à 3-points de Stephen Curry, que les Lakers vont forcément essayer de limiter pour ne pas vivre ces vagues que le meneur peut créer lorsqu’il commence à prendre feu, quand il entraîne toute son équipe dans son sillage, c’est la capacité du double MVP à créer des espaces/décalages pour ses camarades, par ses passes, ses déplacements, ses feintes, avec l’aide de Draymond Green, qui sera essentielle. Si Golden State arrive à perdre Los Angeles en s’offrant différentes façons de marquer, alors les Lakers seront en gros danger.

La résistance intérieure de Golden State. Comme évoqué plus haut, les Warriors sont limités sous le cercle, où ils comptent quasi-exclusivement sur le duo Green – Looney. Face à LeBron James, Anthony Davis, Andre Drummond, Kyle Kuzma, Montrezl Harrell, Marc Gasol et compagnie, il faudra donc tenir le choc physique, tout en limitant le nombre de fautes et les rebonds offensifs adverses, Golden State étant d’ailleurs l’une des pires équipes de la ligue dans le domaine (25e). Ça fait beaucoup de combats à mener en même temps.

SAISON RÉGULIÈRE

18 janvier 2021 : LA Lakers – Golden State (113-115)

28 février 2021 : Golden State – LA Lakers (91-117)

15 mars 2021 : Golden State – LA Lakers (97-128)

VERDICT

Lakers

HORAIRE

Dans la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 mai : LA Lakers – Golden State (04h00, BeIN Sports 1)


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