Douzième défaite en treize matches pour Toronto, qui n’arrive toujours pas à remonter la pente, même contre une faible équipe comme Detroit. Les maux sont aussi profonds à Houston, où Memphis s’est imposé.
Sans Bradley Beal, touché lors de son dernier match après une mauvaise chute, Washington attendait un grand Russell Westbrook pour battre Indiana et les Wizards n’ont pas été déçus puisque l’ancien du Thunder a réalisé un très gros triple-double.
Washington – Indiana : 132-124
Privés de Bradley Beal, les Wizards ont pu s’appuyer sur un énorme et même immense Russell Westbrook (35 points, 21 passes, 14 rebonds), qui plus est décisif dans le « money time ». La rencontre a été très serrée et c’est en dernier quart-temps que le MVP 2017 a fait la différence.
Pourtant, à ce moment-là, ce sont les Pacers qui étaient aux commandes, avec six points d’avance. Puis, Washington passe 13-0, qui se transforme finalement un 22-8 en moins de six minutes, avec un Westbrook omniprésent, à la passe comme à 3-pts. Le meneur de jeu enchaîne les paniers et les Wizards l’emportent.
Detroit – Toronto : 118-104
Les Raptors n’ont jamais ou presque existé dans cette rencontre. Les Pistons avaient dominé le premier quart-temps, puis ont passé un 11-0 en début de deuxième acte pour mettre Toronto à genoux. L’écart va monter jusqu’à 23 points en dernier quart-temps et les champions 2019 n’auront donc jamais réagi.
Les titulaires de Nick Nurse ont été maladroits et le banc des Canadiens a été écrasé par celui des joueurs du Michigan (65 points contre 24). Les jeunes des Pistons ont brillé, notamment Saben Lee et Saddiq Bey, 19 points chacun.
Houston – Memphis : 110-120
Là encore, ce fut un match accroché. Houston s’est démarqué en troisième quart-temps, avant un 10-2 des Grizzlies porté par De’Anthony Melton et Dillon Brooks. En dernier quart-temps, Memphis accélère encore et prend six points d’avance.
C’est Jonas Valanciunas, auteur d’un très gros match (30 points et 15 rebonds), qui va achever les Rockets avec trois paniers dans les ultimes minutes. Des Texans qui n’ont malheureusement pas pu compter sur un John Wall à son meilleur niveau (9 points, à 2/12 au shoot).