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Karl-Anthony Towns, un retour au jeu pour chasser les « nuits angoissantes » liées au Covid

Après une dizaine de matches manqués en raison de sa contamination, l’intérieur des Wolves a bien signé un double-double pour son retour. Mais il a encore la tête ailleurs.

« Et voilà son premier panier post-Covid ! », s’est enthousiasmé le commentateur de la télévision locale. Karl-Anthony Towns venait de dunker après avoir capté un rebond offensif devant Serge Ibaka. L’intérieur des Wolves effectuait son retour cette nuit face aux Clippers.

Auteur de 18 points (8/15) et 10 rebonds en 31 minutes, « KAT » n’avait plus foulé un parquet NBA depuis le 13 janvier dernier et n’avait disputé que quatre rencontres jusqu’ici. D’abord ralenti par une blessure au poignet, il a surtout été éloigné en raison de sa contamination au Covid-19.

Un terrible coup du sort pour lui, qui avait déjà perdu sept membres de sa famille des suites du virus, dont sa mère. « Je suis un cas à haut risque. Le Covid m’a maltraité. (J’ai connu) beaucoup de nuits angoissantes. Lorsque je l’ai attrapé, j’ai dit à ma sœur : ‘Je n’ai pas un bon variant du virus. J’ai beaucoup de Covid en moi, mais je vais me battre et l’emporter’ » explique-t-il, ajoutant que son père l’appelait en continu.

Un virus très agressif avec lui

Le joueur des Wolves décrit de « longues nuits » durant lesquelles son énergie était au plus bas. « Rien n’a joué en ma faveur, j’ai su que ça allait être une étape difficile », juge Karl-Anthony Towns, selon qui le « lien génétique » avec sa mère a pu être un facteur aggravant. « On entend ces histoires de gens qui ont le Covid et qui disent genre ‘Oh, je ne me suis pas senti bien pendant quatre ou cinq jours, et puis un jour, comme par magie, ça allait mieux.’ Ce n’est pas ce qui m’est arrivé. »

Sa bataille contre le virus l’a logiquement ramené au souvenir de sa famille. « Le Covid continuait à m’affecter physiquement et mentalement, je pensais à ma mère et eux. » Le joueur a logiquement été gravement marqué par la disparition de sa mère, Jacqueline Cruz-Towns, à l’âge de 58 ans.

Pour mémoire, il déclarait même il y a quelques semaines que le « Karl-Anthony d’avant » le 13 avril, jour du décès de sa mère, était parti : « Je ne connais plus cet homme. Il ne reviendra pas. Mon âme est morte il y a longtemps. »

Sa culpabilité par rapport au traitement

Aujourd’hui, Karl-Anthony Towns se sent « très coupable » par rapport au traitement dont il a bénéficié, et qui, selon lui, devrait profiter au plus grand nombre.

« Il y a une telle tension mentale pendant cette période, un sentiment de culpabilité à cause des ressources dont je dispose, et j’aimerais pouvoir en faire profiter un maximum de personnes. »

Le temps d’une soirée au moins, il a mis ses « nombreux démons en veilleuse » pour tenter de ne penser qu’au basket. Mais à l’entendre, il va lui falloir encore énormément de temps avant de se reconnecter complétement au jeu. Pas favorable lui non plus à la tenue du All-Star Game, il a d’ailleurs avoué qu’il n’était pas prêt, dans sa tête, à cet affrontement face aux Clippers.

Après avoir été confronté à « tellement de merdes l’année dernière », Karl-Anthony Towns peine à garder son optimisme : « Le Covid, c’est du sérieux, ça ne partira jamais. La propagation n’a pas du tout diminué, c’est devenu plus intelligent. Trouvons une solution pour le battre. »

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