Les hommes de la capitale ne nous avaient pas habitués à gagner avec autant d’autorité cette saison. Constat inverse pour des Suns qui n’avaient jamais été dominés comme cette nuit jusqu’ici. Un grand écart d’autant plus notable que les Wizards ont dû composer sans deux titulaires (Russell Westbrook et Thomas Bryant), là où la troupe de Monty Williams était au complet…
Six petites minutes de jeu. Soit la durée du débat équilibré qui se joue entre les deux équipes, avant que les choses ne se gâtent pour les visiteurs. L’entame de rencontre se résume à un échange de « jumpers » à mi-distance entre Bradley Beal d’un côté, et Devin Booker de l’autre. Malgré un « airball » surprenant, le premier se rattrape bien avec un festival de dribbles avant de dégainer devant Dario Saric.
Bradley Beal fait la différence
Ce même Beal trouve ensuite Moe Wagner sur le « pick-and-pop » à 3-points en tête de raquette, puis multiplie les courses sans ballon pour se libérer lui-même derrière l’arc, avant d’offrir encore un ballon à Isaac Bonga, dans le corner. Ce 9-0 porté par l’arrière des Wizards permet à Washington de virer largement en tête après 12 minutes (29-15).
La réaction des Suns ? Elle ne vient pas. Alors qu’elle a pourtant joué deux jours plus tôt dans l’Indiana, l’équipe visiteuse se comporte comme lors d’un second soir de « back-to-back ». Car l’écart se creuse sévèrement dans le second quart-temps face aux remplaçants adverses. Ish Smith, malgré sa maladresse aux lancers (0/4), réalise une excellence rentrée.
En plus de sa vista habituelle, le meneur est lucide pour servir ses intérieurs dessous après les « switches » défensifs des Suns. Wagner et surtout Robin Lopez, titularisé à la place de Bryant et auteur d’un double-double, en profitent le plus. Mais si le match tourne progressivement à la correction, c’est surtout grâce à un Davis Bertans en ébullition.
Impitoyable Davis Bertans !
Oubliez la ligne à 3-points classique, ce soir le shooteur letton n’envoie exclusivement qu’à un mètre derrière cette dernière. En sortie de « curl » ou en récupérant les ballons qui traînent, le sniper enchaîne un 5/5 létal. Symbole de ces Suns à côté de leurs pompes, la remise en jeu trop molle de Deandre Ayton, après panier encaissé, qui finit par retomber dans les mains de Bertans. Ce dernier ne réfléchit pas et sanctionne de loin dans la seconde !
Le deuxième quart-temps n’est pas fini et voilà Phoenix avec 32 points de retard (57-25)… Le match, lui, est bien terminé. Car la réaction ou tentative de « comeback » attendue, même minime, n’aura pas lieu par la suite. La seconde période ressemble plus à un long échange de paniers, sans que jamais cet écart oscillant entre 20 et 30 unités ne soit remis en cause, malgré les efforts de Devin Booker. Le 4/27 des Suns n’a pas aidé.
Après trois défaites de suite, les Wizards (3-8) repartent du bon pied en signant un premier succès à domicile, avant la réception du Jazz mercredi. Les Suns (7-4) repartent sonnés de leur « road trip » à l’Est et reçoivent les Hawks le même soir.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.