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Si le moment était historique, Gregg Popovich veut surtout mettre en avant les compétences de Becky Hammon

Le coach des Spurs a souligné le mérite de son assistante, devenue la première femme à entraîner un match NBA, sans vouloir en faire des tonnes. Comme s’il voulait normaliser cet instant.

Face au Lakers, mercredi dernier, suite à l’expulsion de Gregg Popovich, Becky Hammon a marqué l’histoire de la NBA en devenant la première femme à coacher dans une rencontre officielle en NBA.

Un moment qui aurait pu arriver avant ce 30 décembre 2020 (il y a quelques mois, en mars par exemple, où c’est Tim Duncan qui avait pris la suite du coach texan suite à une expulsion), mais qui a donc été un peu retardé.

Mais Gregg Popovich, lui, a rapidement évacué cette dimension symbolique, tout en soulignant encore une fois les qualités de son assistante.

« C’est normal pour nous, depuis le début. On n’a pas engagé Becky pour faire l’histoire de la NBA », rappelle le quintuple champion à ESPN. « Elle mérite tout ça, elle est qualifiée pour ça et demeure merveilleuse dans son travail. Je la voulais dans mon staff pour ses qualités, et il se trouve que c’est une femme. Ce qui devrait être un détail, mais ce qui n’est pas le cas dans notre monde. C’est difficile pour les femmes de parvenir à certains postes. Pour nous, c’était comme d’habitude. »

« Il y a beaucoup de femmes avec les qualités nécessaires qui sont mises au second plan. C’est la nature du monde. Mais ça change tout doucement »

Gregg Popovich tient clairement à faire comprendre que Becky Hammon n’est pas là parce qu’elle est une femme, mais parce qu’elle en a les compétences. Une attitude qui le pousse à ne pas mettre l’accent sur ce moment.

« Les femmes font le même travail que les hommes, parfois mieux même. C’est un fait. Il n’y a aucune raison qui pourrait empêcher Becky ou une autre femme de coacher en NBA. Si on prend de la hauteur, voilà pourquoi ce n’est pas important pour moi. Je la connais. Je sais que son futur est brillant. Je comprends l’attention que cela porte, mais je pense que la plupart des gens savaient qu’elle était assez qualifiée pour coacher en NBA. »

On retrouve désormais onze femmes sur les bancs ou dans les staffs des coaches cette saison dans la ligue.

Mais combien de temps faudra-t-il encore attendre avant d’en voir une prendre les commandes d’une équipe pendant l’intégralité d’une saison régulière ?

« Il y a beaucoup de femmes avec les qualités nécessaires qui sont mises au second plan. C’est la nature du monde. Mais ça change tout doucement. Le plus tôt sera le mieux », espère Gregg Popovich.

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