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Qu’est-il devenu ? Joe Alexander détaille son éviction rapide de NBA

Lottery pick en 2008, Joe Alexander a finalement fait carrière en Europe, passant notamment par le Maccabi Tel Aviv, Sassari et même très rapidement en France au Portel. L’ailier vétéran revient sur son passage éclair dans la Grande Ligue.

Huitième choix de la Draft 2008, Joe Alexander a connu une carrière « express » en NBA. À peine 67 matchs avant un joli tour du monde des parquets entre la Russie, la Turquie et Israël où il évoluait la saison dernière.

Après 59 matchs avec les Bucks, il sera échangé à Chicago mais la voie royale qui semblait se dessiner avant la Draft, s’est rapidement transformée en voie de garage, avec 8 apparitions en tout et pour tout avec les Bulls.

Un plongeon direct dans les abysses

À sa décharge, il faut bien avouer que Joe Alexander n’était pas attendu à pareille fête.

« Le lendemain de la Draft, mon agent a organisé une soirée où il y avait plein de gens qui célébraient, prenaient du bon temps et m’encourageaient », se souvient Joe Alexander sur Basketball News. « C’était vraiment la première fois de ma vie qu’on me célébrait en tant que joueur de basket. Je me suis rendu compte que j’allais devenir une célébrité, une célébrité très riche, juste grâce au basket. »

Ce ne fut qu’un écran de fumée pour Joe Alexander qui a fait bondir sa cote après les tests physiques et les différents workouts de pre-draft, mais qui s’est également retrouvé coincé dans un rôle qui n’était pas le sien. Chez les Bucks, il devait être cet ailier fort qui peut tirer de loin. Une erreur de casting.

« Je n’ai jamais vraiment été très connu en grandissant. Personne ne pensait même que j’allais jouer à l’université. J’étais sous les radars jusqu’à deux mois avant la Draft. Donc de me retrouver à cette soirée de Draft avec tous ces commentateurs télés très connus, ces entraîneurs et ces joueurs connus qui passaient… Beaucoup de joueurs dans ma position étaient arrivé petit à petit, étape par étape, mais pour moi, c’était un plongeon direct jusque dans les abysses. Je n’avais rien connu de tel, c’était une sacrée découverte. »

Sous la direction de Scott Skiles, réputé pour sa rigueur et sa discipline de fer, Joe Alexander n’a pas eu de chance non plus. Sans fondamentaux et rapidement dépassé en défense, le rookie sorti de West Virginia a dégringolé dans la rotation des Bucks à vitesse grand V.

« J’étais un lottery pick qui végétait sur le banc. J’enchaînais les DNP. J’ai seulement joué 60% des matchs jusqu’à ce qu’ils me qualifient d’inapte à jouer en NBA. Et la raison est évidente. Je ne suis pas un gars que les gens voient comme un potentiel illimité. Ou tu démarres fort, ou tu n’es rien. C’est comme ça que ça marchait. »

Pas un bust, un avortement

Profil à part de par son éducation basket limitée, Joe Alexander aurait eu besoin d’un coach patient et pédagogue. « J’ai grandi en Chine, j’ai commencé à jouer en cinq-contre-cinq à 16 ans seulement. Je ne savais pas ce qu’était un pick & roll avant d’être en deuxième année à la fac. La seule raison pour laquelle j’étais dans une équipe NBA, c’est que j’étais le meilleur joueur de un-contre-un du monde. Durant les essais d’avant Draft, dans un contexte de un-contre-un, ils n’arrivaient pas à croire ce qu’ils voyaient. Tous les gars que j’ai joués, j’ai fini devant à la Draft. Je n’ai pas pu jouer contre tous les autres lottery picks mais j’aurais pu finir n°1. »

Le problème, c’est que la NBA, ce n’est pas seulement du un-contre-un. Dans les concepts collectifs, les rotations défensives notamment, Joe Alexander était perdu. Joueur percutant offensivement, il n’est tout simplement pas bien tombé : entre un coach probablement trop exigeant pour lui, un retard certain dans ses fondamentaux et des pépins physiques qui l’ont aussi ralenti, il était déjà hors-circuit au bout d’une saison et demie…

« Je sais que mon nom est associé au qualificatif de bust. Mais je ne le vois pas comme ça parce que tous les autres gars qui ont été des busts ont eu droit à trois, quatre, cinq voire six ou sept ans dans la Ligue. J’ai joué 59 matchs avant de recevoir cette étiquette. Je ne pense pas que ça fasse de moi un bust, mais plutôt un avortement. »

Désormais heureux de pouvoir jouer en Europe, dans des clubs qui lui font confiance, Joe Alexander a tourné la page de la NBA. Ce n’est pas le même niveau de compétition, mais c’est le même frisson !

« Tout le monde veut jouer en NBA parce que c’est la grande vie – tu es riche, connu, ton boulot est un jeu que tu apprécies, le public t’idolâtre et tu as l’opportunité de jouer face à tes idoles. Tu n’as pas à gérer le cafard d’un autre boulot où tu serais misérable. Selon ces critères, le basket européen coche toutes les cases. C’est le genre de trucs dont tu rêves gamin, pensant que seul la NBA peut le procurer, mais ce n’est pas vrai. Le basket européen est tout à fait ça. »

Joe Alexander en NBA

Joe Alexander en Euroleague

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