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Le jour où Bill Walton a amené les Celtics à un concert des Grateful Dead

Personnage plus grand que nature, Bill Walton a apporté le vent de fraîcheur nécessaire pour relancer les Celtics en 1985, amenant notamment Larry Bird et Kevin McHale à un concert des Grateful Dead.

Pivot légendaire dès l’université à UCLA, Bill Walton a rapidement confirmé en NBA, remportant le titre (plus le titre de MVP des Finales) avec les Blazers en 1977. Mais sa carrière a également été très largement fragilisée par une myriade de blessures.

En l’occurrence, à l’été 1985, après trois saisons sans réelle saveur du côté de San Diego (puis de Los Angeles) avec les Clippers, il débarque à Boston pour un ultime défi.

Les Celtics viennent de se faire battre en finale, en six matchs face au rival éternel des Lakers. Bill Walton arrive à Bean Town pour faire basculer la balance des pouvoirs du côté des C’s.

Un baba cool à Bean Town

Mais avant ça, il a aussi changé l’ambiance des vestiaires. Le baba cool de la côte Ouest a lentement mais sûrement fait évoluer les mentalités au sein d’une franchise marquée par le poids de l’histoire, notamment en placardant des autocollants partout dans le vestiaire du centre d’entraînement de l’Hellenic College de Brookline.

« Les Celtics et les Grateful Dead représentent tellement bien tout ce en quoi je crois profondément dans ma vie », explique aujourd’hui Bill Walton pour USA Today. « Grâce à la culture créée par Red [Auerbach], les Celtics étaient une franchise familiale. Les Grateful Dead, c’est une famille aussi. Tous deux ont la capacité à t’inspirer, t’encourager et t’autoriser à être toi-même, mais aussi à devenir quelque chose de plus grand, de meilleur et de plus important que toi en tant qu’individu. »

Au début, les réactions ont été très mitigées, à l’instar de Danny Ainge. Pour ce dernier, en l’occurrence, ça n’a pas pris. Pas du tout… Bien que Bill Walton lui ait prêté une cassette, le meneur n’a pas accroché : « Je suis revenu et je lui ai dit : je n’arrive pas à rentrer dedans. Il m’a pris la cassette des mains et a répondu : quand tu es fan des Dead, ce n’est qu’une seule et unique chanson. »

Pour Rick Carlisle à l’inverse, ce fut avec grand plaisir. Il faut dire qu’il était pianiste à ses heures, plus sensible à la musique ayant notamment assisté à un concert des Grateful Dead quand il était étudiant à l’Université de Virginie. « C’est une expérience culturelle, mais c’est une expérience différente quand tu y vas avec Bill Walton. Par la suite, j’ai été voir plusieurs concerts avec Bill et j’ai commencé à connaître les gars du groupe et même certains des techniciens de leur équipe. »

Larry Bird et Kevin McHale s’invitent au concert

Quelques jours avant le concert de Worcester en 1985, Larry Bird et Kevin McHale ont coincé Bill Walton, pour un dialogue assez mythique, rendu par le grand pivot rouquin :

– « Qu’est-ce qu’il se passe ? », m’ont-ils demandé.

– « Je me prépare pour l’entraînement ».

« Non, non, il y a quelque chose qui se passe ici. Il y a tout un tas de gens nouveaux en ville. Ils ont les cheveux longs, ils portent les t-shirts bizarres que tu portes tout le temps et il y a une drôle d’odeur qui se répand.

– « Je n’ai aucune idée de ce que vous voulez dire.

– « Il n’y aurait pas les Grateful Dead qui arrivent en ville ? 

– « Oui.

– « Tu y vas ? 

– « Oui, j’y vais.

– « On peut venir aussi ? 

– « Je crois que l’on peut s’arranger. »

Et pour cause, le 4 novembre, la veille, les Celtics se sont tous retrouvés chez Larry Bird pour réserver des limousines qui amèneraient les joueurs au concert. À l’instar des matchs NBA, les joueurs et le groupe ont été annoncés en introduction du concert, de quoi marquer définitivement Larry Bird qui dira plus tard, « Jerry Garcia était le Michael Jordan des musiciens »

Un « un-contre-un » improbable face à Larry Bird

« C’était un mélange incroyable de deux cultures qui défendent tellement de choses en commun : travailler ensemble pour de meilleurs lendemains, remplis d’espoir, d’optimisme, de paix et d’amour – des valeurs importantes », reprend Bill Walton. « La montée d’énergie qui vient d’un concert des Grateful Dead et d’un match des Boston Celtics t’amène à des sommets incroyables de capacité, de créativité, d’imagination et de performance. »

L’histoire ne s’arrête pas là néanmoins. Le lendemain, les membres du groupe ont à leur tour assisté à un entraînement des Celtics, durant lequel Mickey Hart – le batteur du groupe – s’est fait écrabouiller par Larry Bird et Kevin McHale en un-contre-un.

« C’était une expérience pour le moins humiliante », raconte le musicien. « Larry est venu directement vers moi en me disant : Walton me dit que tu veux voir si je suis vraiment bon. Larry m’envoie alors une passe boulet de canon. J’étais à quatre mètres de lui, je l’ai attrapé et j’ai directement pensé : ‘Oh là, ce n’est pas bon pour moi !’ Il m’amène sur le terrain : c’est toi et moi ! Je n’ai même pas pu réussir à tirer. Il défendait super dur et je lui ai dit : Larry, attention, je dois jouer ce soir. »

Avec 67 victoires et 15 défaites, cette équipe des Celtics va dominer la concurrence en 1986. Avec Bill Walton en remplaçant de luxe – il sera même élu meilleur sixième homme cette année-là, mais aussi en gourou officieux et « Zen Master » avant l’heure, Boston ira récupérer son titre, en finale face aux Rockets. Le tout en développant un jeu collectif qui, aujourd’hui encore, reste quasiment inégalé…

Un docu série récent

Quelques images d’archives

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