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Pat Riley fier de l’identité du Heat

Le président de la franchise floridienne a développé une culture de jeu bien spécifique, basée sur le travail et une volonté de tout sacrifier pour un seul objectif, la gagne.

Le président des Warriors, Bob Myers, est récemment revenu sur une anecdote qui illustrait parfaitement l’état d’esprit de Pat Riley, uniquement animé par l’envie de gagner, toujours, tout le temps.

Durant sa conférence de fin de saison, le président du Heat est donc revenu sur les contours de cette « culture » qu’il façonne depuis son arrivée à Miami, en tant que coach d’abord depuis 1995 puis en tant que dirigeant depuis 2003. Les recettes de son succès sont finalement assez simples, entre rigueur et travail acharné.

« C’est l’équipe la plus travailleuse, en meilleure condition, la plus professionnelle, la plus désintéressée, la plus dure, la plus méchante de la ligue », a-t-il énuméré. « Je crois en cela. Et j’y crois au plus profond de moi-même. Je ne pense pas qu’on puisse tirer le meilleur des joueurs ou que les joueurs puissent tirer le meilleur d’eux-mêmes, sans être en pleine forme. C’est leur métier. C’est leur gagne-pain. Ils vont prendre soin de leur famille et de leur avenir. Et comment pouvez-vous, dans ce genre d’environnement, ne pas être l’athlète avec la meilleure condition physique sur le terrain ? Pour moi, c’est juste académique ».

Eté 1970, le déclic

Cette mentalité lui a été inculquée au début des années 70 lorsqu’il a commencé à jouer pour les Lakers et que son coach, Bill Sharman, avait réussi à le piquer en lui disant qu’il pourrait jouer dans l’équipe uniquement s’il revenait en étant le joueur en meilleur condition physique après l’intersaison.

« J’ai appris à l’époque ce que je devais faire cet été-là, et je suis arrivé au camp en pleine forme, et j’ai eu cinq bonnes années par la suite », s’est-il remémoré. « J’ai donc apporté ça directement à ma philosophie de coach. »

Cinquante ans plus tard, on ne compte plus les faits d’armes de Pat Riley, cinq fois champion NBA en tant que coach et deux fois en tant que dirigeant.

Spoelstra-Riley, un tandem qui marche

Son dernier accomplissement en date, à savoir le parcours du Heat en 2019-2020 n’a peut-être pas abouti sur un titre mais tient toute sa place parmi les parcours « surprises » les plus marquants en playoffs, jusqu’à la défaite en finale face aux Lakers. Avec une profondeur de banc, des profils divers et donc cette identité de cols bleus.

« La culture est quelque chose d’important pour nous, et elle est juste là, ancrée » a-t-il ajouté. « Nous n’avons pas besoin de la vendre, elle se vend toute seule. Je tiens à remercier tous les médias qui en parlent tout le temps. Mais c’est réel. Et certaines personnes ne pensent pas vraiment que ça compte, mais pour nous, ça compte ».

Pat Riley a enfin eu un mot fort pour son coach, Erik Spoelstra, sans qui cette aventure n’aurait sans doute pas eu la même saveur ces dix dernières années, et qui a appris à retranscrire et faire perdurer cette philosophie.

« C’est le coach de l’année et le coach de la décennie », s’enflamme Pat Riley, reconnaissant pour la capacité de Spo à « maintenir une cohésion, garder tous les joueurs dans le coup et faire en sorte qu’ils soient aussi impliqués ».

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