Le poste de coach des Pelicans était convoité et c’est finalement Stan Van Gundy qui a été retenu. David Griffin est revenu sur ce choix, estimant que c’était la meilleure chose pour le club à court et long terme.
Le vice-président des opérations basket a notamment rappelé que Stan Van Gundy avait beaucoup gagné durant sa carrière de coach (523 victoires pour 384 défaites au total) en NBA par le passé, notamment lors de ses passages à Miami (2003-2005) ou Orlando (2007-2012), mais qu’il savait également développer ses jeunes joueurs.
« Il a prouvé qu’il savait gagner beaucoup de matchs de saison régulière, en remportant près de 66 % de ses matchs à Orlando, plus de 60 % de ses matchs à Miami et, pour sa carrière, il a un pourcentage de victoires supérieur à 50% en playoffs, ce qui est vraiment, vraiment rare, » a-t-il déclaré. « C’est un gagnant qui a fait ses preuves et qui peut gagner dès maintenant. Mais plus important encore pour nous, c’est qu’il s’agit d’un entraîneur qui est un professeur, un être humain authentique et très sincère, qui va établir des relations durables avec notre équipe (…). En plus de de gagner à court terme, nous pensons qu’il nous donne les meilleures chances de construire une dynamique positive à long terme ».
Zion Williamson, l’enjeu n°1
Stan Van Gundy pourra ainsi s’appuyer sur Jrue Holiday ou JJ Redick en tant que vétérans, mais aura surtout pour mission de tirer le maximum de ses jeunes joueurs, à commencer par Zion Williamson.
Pour l’heure, le nouveau coach de New Orleans étudie encore les moyens de faire briller un joueur attendu comme un des joueurs majeurs de sa génération. « C’est un gars qui a de nombreuses qualités, » a-t-il souligné. « C’est un incroyable créateur pour un joueur de sa taille. Quelqu’un qui peut prendre des rebonds, amorcer des contre-attaques et créer du jeu. Il peut passer en sortie de dribble, finir sur des grands à l’intérieur. Il a beaucoup de qualités. Je ne le regarde pas en me demandant si c’est un 4 ou un 5. Je crois que ces étiquettes n’ont pas vraiment de sens avec lui. Même si on va continuer à y réfléchir et parler à Zion à propos de ce qu’il aime, il s’agit de ne pas le limiter à une position. On va débuter ça lors de la reprise et au fur et à mesure, on va voir qu’il peut faire encore davantage de choses que je ne le pensais et on évoluera à partir de ça ».