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Happy Birthday | Keith Van Horn, le talent par défaut

Avec sa taille et son shoot, Keith Van Horn (45 ans ce 23 octobre) avait tout pour devenir une star en NBA. Mais après neuf saisons seulement dans la ligue, il a préféré aller voir ailleurs.

Pour le fan de basket des années 1990/2000, la carrière de Keith Van Horn peut se résumer en un adjectif : frustrante. Car après quatre années brillantes à la fac d’Utah, l’ailier/ailier fort est promis à un superbe avenir en NBA. Il a la taille (2m08), la mobilité et le shoot pour torturer les défenses, et ça lui vaut une deuxième place à la Draft 1997, entre Tim Duncan et Chauncey Billups. Choisi par les Sixers, il est échangé dans la foulée vers les Nets contre notamment Jim Jackson ou Tim Thomas, où il ne mettra pas longtemps à prouver son talent.

La franchise du New Jersey est moribonde depuis plusieurs saisons mais la jeune troupe de John Calipari (Keith Van Horn, Kerry Kittles, Sam Cassell…) parvient à se hisser en playoffs en 1998 ! Le résultat, ce sera un « sweep » face aux Bulls de Michael Jordan, partis vers leur deuxième « three-peat », mais la joyeuse bande a le sourire.

Beaucoup d’experts voient alors les Nets en pleine ascension, sauf que Sam Cassell se blesse lors du premier match de la saison suivante, après le lockout, et c’est tout le train qui déraille…

Pris en grippe par Kenyon Martin

L’équipe enchaîne les défaites (4 victoires sur les 24 premiers matchs) et la franchise fait tout exploser. Sam Cassell est transféré aux Bucks dans un échange en triangle qui voit l’arrivée de Stephon Marbury aux Nets. John Calipari est viré dans la foulée et le seul point positif vient de Keith Van Horn, qui réalise sa meilleure saison sur le plan statistique (21.8 points et 8.5 rebonds de moyenne) et s’impose comme une vraie star en devenir.

Sauf que cette deuxième saison ne sera pas un tremplin, mais plutôt le début de l’irrémédiable descente.

Après deux saisons sans relief, New Jersey se renforce avec l’arrivée de Kenyon Martin lors de la Draft 2000, mais aussi Richard Jefferson et Jason Collins lors de la Draft 2001, et surtout Jason Kidd en échange de Stephon Marbury un jour plus tard. Le meneur transforme instantanément cette équipe physique, dirigée par Byron Scott, en une place forte de l’Est, qui atteindra les Finals dès cette première saison commune.

Keith Van Horn se fait surtout remarquer par son shoot à 3-points décisif lors du Game 6 de la finale de conférence Est, face à Boston. Mais sa production est erratique, et il se fait ensuite largement bousculer par les Lakers.

En Finals, le « gentil Keith » disparaît et Kenyon Martin commence à ne plus supporter ce coéquipier qui n’arrive pas à se faire mal sur le terrain. Alors qu’il lui avait déjà passer un savon lors d’un match de fin de saison régulière, lui reprochant de ne pas « dunker ce putain de ballon », il s’en prend clairement à lui (sans le nommer) après la défaite en Finals, face aux journalistes. La tension est trop forte dans le vestiaire et New Jersey décide d’envoyer Keith Van Hort à Philadelphie, avec Todd MacCullouch, contre Dikembe Mutombo.

La stabilité loin de la NBA

Mais quelque chose s’est cassé chez le néo-Sixer. Mis en confiance par John Calipari lors de ses débuts en NBA, il n’était plus vraiment mis en valeur par la « Princeton Offense » de Byron Scott, même si ses coupes vers le cercle et son shoot extérieur n’étaient pas inutiles. Dans la foulée, il sera surtout baladé d’équipe en équipe (Philadelphie, New York, Milwaukee) avant de manquer de peu le titre en 2006 comme sixième homme des Mavericks.

Mais après ce nouvel échec, et alors qu’il a seulement 30 ans, il surprend tout le monde en décidant de s’éloigner de la NBA pendant une année, pour passer du temps avec ses proches.

« J’avais besoin d’apporter de la stabilité à ma famille et d’être là pour eux », expliquera-t-il des années plus tard. « Et je ne pouvais pas le faire tout en jouant en NBA. »

Finalement, la NBA n’entendra plus parler de lui, si ce n’est en février 2008, lorsqu’il signe un étonnant contrat de 4,3 millions de dollars sur trois ans à Dallas… afin de permettre aux Mavericks de récupérer Jason Kidd. Une manœuvre douteuse qui le renvoie dans le New Jersey, où il ne remettra finalement jamais les pieds.

Depuis, cet ailier fort fuyant avant l’heure, miné par les doutes, la pression et une défense douteuse, coule des jours heureux dans le Colorado avec sa femme et ses quatre enfants. Entre ses sociétés (immobilier, informatique), un club de pêche, une école pour des enfants dans le besoin et le plus grand club de basket de l’État.

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