Pour l’instant, la reprise de la prochaine saison NCAA est toujours programmée pour le 10 novembre, les équipes ayant le droit de commencer à s’entraîner 42 jours avant leur première rencontre.
Ça, c’est la théorie car, en pratique, il y a très peu de chances que ce calendrier soit en effet respecté.
L’Ivy League (Yale, Harvard, Princeton, Penn, Brown, Dartmouth, Cornell et Columbia) a ainsi montré la voie en mettant en pause tous ses sports jusqu’au 1er janvier 2021, au mieux. La semaine dernière, c’est la Pac-12 (Arizona, Arizona State, California, Colorado, Oregon, Oregon State, Stanford, UCLA, USC, Utah, Washington et Washington State) qui a fait de même, rendant le calendrier officiel quasiment caduc.
« Dans les prochaines semaines, les comités en charge du basket masculin et féminin de la Division I en NCAA se joindront à moi afin de faire des recommandations à soumettre à l’examen du bureau directeur de la Division I de la NCAA, quant au début de la saison de basket universitaire », a ainsi expliqué Dan Gavitt, vice-président de la division basket. « D’ici mi-septembre, nous fournirons des directives pour savoir si la saison et les entraînements commencent à temps ou si un retard de courte durée est nécessaire en raison de la pandémie actuelle. »
Comme la NBA, la NCAA est tiraillée entre la santé de ses étudiants/athlètes et les pertes financières. L’annulation des dernières « March Madness », chez les hommes et chez les femmes, a ainsi coûté 375 millions de dollars.
C’est autant d’argent qui n’est plus redistribué vers les universités ensuite, et c’est pour ça qu’il est peu probable que la NCAA annule à nouveau totalement ses tournois de fin de saison. À partir de janvier, les universités pourraient ainsi se contenter de rencontres avec les facs de leurs conférences respectives, avant de se retrouver dans une « bulle » à partir de mars et d’avril, pour une « March Madness » à huis clos.