Pour la première fois de sa carrière, et après 13 participations d’affilée, J.J. Redick va rater les playoffs… Et c’est finalement mérité car la franchise de New Orleans a une nouvelle fois déçu. Alvin Gentry parlait d’une ambiance de Game 7 mais ses joueurs n’ont pas pris le match par le bon bout.
Rapidement, les Spurs prennent le contrôle de la rencontre. Collectivement, les jeunes Texans proposent des choses intéressantes. La balle circule bien et les deux dragsters que sont Derrick White et Dejounte Murray posent de gros problèmes à la défense de Pelicans. Pourtant, ces derniers tentent des choses en attaque, mais que ce soit pour Zion Williamson ou Brandon Ingram, l’adresse n’est pas au rendez-vous (23-16).
Une mi-temps à sens unique
Comme toujours, Rudy Gay apporte tout son talent offensif dès son entrée sur le terrain. Le toujours élégant ailier est agressif et très adroit sur la ligne des lancers-francs. Ce premier quart-temps a été dominé par San Antonio et les Pelicans vont vite devoir changer les choses (27-19).
Les tirs à 3-points de JJ Redick permettent aux Pelicans de ne pas sombrer mais ces derniers ont beaucoup de mal à inquiéter leurs adversaires. Ils enchaînent les pertes de balles ou les tirs manqués, ce qui permet aux Spurs de développer et de marquer sur contre-attaque. San Antonio continue de régaler les amoureux de la balle orange : chaque panier est le résultat d’une action collective bien menée. Lonnie Walker puis Rudy Gay distribuent les caviars tandis que Drew Eubanks sous le cercle lutte avec Derrick Favors mais apporte comme toujours son énergie (55-36). Que c’est dur pour les hommes d’Alvin Gentry qui semblent avoir lâché mentalement. Le panier d’Holiday au buzzer de la mi-temps ne change pas grand-chose, les Pelicans sont absents (62-45).
JJ Redick en feu : 8 paniers à 3-points !
Alors que l’écart atteint les 20 unités (69-49), Zion Williamson ne veut pas stopper sa saison ce soir. Le rookie score huit points consécutifs et son regard sur son dunk montre qu’il donnera tout pour aller chercher ce succès (69-57). La montée en puissance de Williamson n’affole pas pour l’instant Greg Popovich. Les Spurs continuent de faire mal mais ils sont obligés de voir White rentrer au vestiaire touché à un genou. Les Pelicans sont de mieux en mieux et JJ Redick à 3-points permet aux siens de passer sous la barre des 10 points (70-69).
New Orleans est en feu. Franck Jackson puis Nickeil Alexander-Walker trouvent la mire à 3-points dans les dernières minutes de ce troisième acte. À 12 minutes du terme, le hold-up est possible (81-77).
Depuis la sortie de White, les Texans n’y sont plus du tout. Ils scorent mais que c’est dur pour eux… Ligne de fond, Gay claque heureusement un énorme dunk et redonne le sourire à son banc (92-81). Il reste très peu de temps. JJ Redick, qui n’a jamais manqué les playoffs, donne tout pour revenir à égalité mais, en patron, DeRozan assume son rôle de leader. L’ancien Raptor score par deux fois avec énormément de facilité. New Orleans est K.O. et voit son rêve de playoffs s’envoler (122-113). Un beau gâchis mais finalement logique au regard d’une saison compliquée.
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.