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Latrell Sprewell regrette encore de ne pas avoir été drafté par les Suns

Sélectionné en 24e choix de la Draft 1992 par les Warriors, Latrell Sprewell se serait bien vu chez les Suns… finalistes malheureux face à Michael Jordan en 1993.

All-Star dès ses deuxième et troisième saison en NBA, Latrell Sprewell n’était pourtant pas bien connu à l’heure de la Draft 1992.

La preuve ? Les Suns, qui avaient le 22e choix cette année-là, lui ont préféré Oliver Miller. Et ce, malgré un workout de feu dans la chaleur incandescente de l’Arizona…

Un workout en pleine canicule

Sorti de la fac d’Alabama, après deux saisons en NCAA et une sacrée progression (il est passé de 9 à 18 points), Latrell Sprewell était généralement projeté en fin de premier tour, voire au second tour.

Il faut rappeler que la Draft 1992 était encore dominée par les « big men » avec Shaquille O’Neal en n°1, Alonzo Mourning en n°2 et Christian Laettner en n°3. Jim Jackson (n°4 par les Mavs), Todd Day (n°8 par les Bucks) et Harold Miner (n°12 par le Heat) étaient les trois seuls arrières sélectionnés dans le Top 12.

« Ils m’ont fait venir pour une visite », se souvient Spree pour l’Arizona Central. « Il devait faire 47° dans le gymnase. Il n’y avait pas de climatisation. Il y avait de la condensation dans la salle, mais j’étais en grande forme. J’étais en pleine forme. »

Latrell Sprewell assure ainsi qu’il ne rate rien. Aussi brûlant que l’atmosphère du gymnase, le jeune arrière enfile les paniers comme des perles.

« J’arrive pour le workout et je ne rate rien. Je suis en feu. Je ne crois pas avoir raté un seul tir. Ils m’observaient et ils me disent : ‘Tu as besoin d’une pause ?’. Je leur ai dit que non. Je ne suis pas fatigué, je n’en ai pas besoin. Ils se disaient : Wow, ce gamin n’est pas fatigué. J’étais prêt à jouer encore. »

Fort de cette prestation mémorable, il était assez confiant en ses chances d’atterrir dans l’Arizona à la rentrée suivante. D’autant plus que les Suns venaient tout juste de réaliser un joli coup en mettant le grappin sur Charles Barkley une semaine avant la Draft (en échange de Jeff Hornacek plus Andrew Lang et Tim Perry).

Mais le soir de la Draft, le couperet tombe… « J’étais un peu choqué. Je pensais que j’avais fait bonne impression. Dans ma tête, je pensais qu’ils allaient sérieusement me considérer. Quand ils m’ont zappé, j’étais un peu déçu. Je suis sorti sous le porche et je n’ai pas pleuré… mais j’avais très envie. Je n’arrivais pas à y croire. »

Et si les Suns avaient eu Latrell Sprewell pour les Finales 93 ?

Avec Kevin Johnson, Latrell Sprewell, Dan Majerle, Charles Barkley mais aussi Tom Chambers, les Suns auraient pu présenter un groupe encore plus polyvalent et assurément riche en talents divers et variés.

Mais le point faible des Suns restait encore et toujours sous les panneaux. D’où la sélection (regrettable) d’Oliver Miller, un pivot avec de très bonnes mains, mais trop souvent occupé à s’en servir pour manger plutôt que pour travailler son physique.

« Ils avaient Dan Majerle », relativise Latrell Sprewell des années après. « Je pense que c’est une des raisons pour lesquelles ils n’avaient pas besoin de moi. Ils avaient besoin d’un intérieur. Au lieu de drafter le meilleur joueur en termes de talent, ils ont probablement voulu drafter un joueur à une position où il y avait un manque. »

Les Suns avaient aussi Cedric Ceballos et le revenant Richard Dumas, après sa saison blanche en 1991-92 (pour usage de drogue), et ils allaient bientôt ajouter Danny Ainge après la Draft 1992, en provenance de Portland.

Sans Latrell Sprewell alors chez les Warriors, Phoenix ira bien jusqu’en finale NBA, où Dan Majerle se fera allumer pour 41 points par match par Michael Jordan.

Dans The Last Dance, ce dernier a avoué avoir pris un malin plaisir à faire dégonfler la cote de Dan Majerle auprès de son GM, Jerry Krause : « Je savais que Jerry adorait Dan Majerle. Le simple fait que Krause l’aimait bien a suffi pour moi. Ah, tu crois qu’il est un grand défenseur. Ok, je vais te montrer que ce n’est pas le cas. »

De là à voir en cette Draft ratée par les Suns un « what if » par rapport à la défaite de Phoenix en finale face aux Bulls (4-2), il y a un pas qu’on ne saurait franchir. En effet, un entraînement improvisé avec les Warriors durant l’été 1994 a prouvé que Michael Jordan aurait probablement causé les mêmes dégâts avec Latrell Sprewell…

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