Viré de Minnesota en janvier 2019, Tom Thibodeau n’a pas retrouvé de poste depuis, même si son nom circule ces derniers mois, notamment vers New York puisqu’il aimerait coacher les Knicks.
L’ancien technicien des Bulls et des Wolves avait essuyé des critiques sur son management à la suite de son départ de Minnesota. Jugé rigide et usant avec ses méthodes, Tom Thibodeau est encore un homme du passé, formé dans les années 1990. Mais il tient à défendre son bilan.
« Les coaches doivent répondre à des questions », commence-t-il pour SNY. « Après, beaucoup de choses sont racontées par des gens qui n’ont jamais été présents autour de moi. Je le dis : les faits sont têtus. Il suffit de regarder les statistiques, de parler à mes anciens joueurs. En faisant ça, on trouve la vérité. Avec Chicago, j’ai eu deux saisons de suite le meilleur bilan et Derrick Rose est devenu le plus jeune MVP de l’histoire de la ligue. C’est la chose dont je suis le plus fier : malgré sa blessure – sans laquelle on aurait été champion je pense – l’équipe s’est battue et a continué de gagner. Ensuite à Minnesota, une équipe privée de playoffs pendant 13 ans, on a gagné 47 matches, on a fait les playoffs, Karl-Anthony Towns est devenu All-Star, un joueur All-NBA. »
Néanmoins, Tom Thibodeau sait sans doute que son obsession du contrôle n’est plus adaptée, qu’il doit désormais faire plus de psychologie et ne plus seulement guider ses joueurs avec des systèmes et des principes de jeu dont on ne doit pas dévier. Pour rebondir, il a donc décidé d’aller observer ses confrères.
« Je crois en certaines choses. Mais, on le sait tous, la ligue change continuellement. Elle n’est jamais la même. Il faut sans cesse s’adapter. Mon expérience sur cette année passée a donc été d’aller voir plusieurs équipes et de regarder comment elles organisaient leurs entraînements. Il y a le « load management », des scientifiques qui donnent des informations pour que les jeunes s’entraînent plus, les vieux moins. Il faut les séparer. Utiliser toutes ces ressources, savoir comment le faire, c’est crucial. La santé des joueurs devient une priorité. Pour réussir à aller en playoffs et en commençant la saison, il faut avoir ces idées en tête. »