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« The Last Dance », Épisodes 5 et 6 : le côté sombre de Michael Jordan

L’athlète le plus connu au monde, mais aussi le plus épié. Tel fut le quotidien de Michael Jordan à partir des Jeux olympiques de 1992. Entre fascination, adulation et part d’ombre, ces deux épisodes nous plongent dans le quotidien mouvementé de l’arrière des Bulls.

L’épisode 5 de « The Last Dance », dédié à la mémoire de Kobe Bryant, décédé le 26 janvier dernier, s’ouvre par son affrontement avec Michael Jordan lors du All-Star Game 1998. On y voit, dans les vestiaires, un Michael Jordan qui évoque avec ses coéquipiers de la conférence Est la mentalité agressive du jeune arrière des Lakers.

Michael Jordan se moque du jeu égoïste du « gamin des Lakers » et il annonce être prêt à transformer le All-Star Game en un véritable « un-contre-un » avec Kobe Bryant, annoncé comme le « futur Jordan ».

En plus des images, Kobe Bryant est interrogé sur sa relation avec Michael Jordan et lui rend un hommage appuyé, expliquant qu’il n’aurait pas gagné cinq titres sans lui. Ces moments entre les deux légendes (trop courts sans doute) prennent évidemment un relief bien différent maintenant que l’ancienne star de Los Angeles n’est plus là.

Air Jordan et Jeux olympiques : l’icône brille dans le monde entier

On file ensuite à New York, pour le dernier match de Michael Jordan au Madison Square Garden en tant que joueur de Chicago. Cette rencontre est restée célèbre pour les chaussures portées par le Bull ce soir-là : les premières Air Jordan, celles de 1984. Mêmes si elles étaient trop petites et ont fait saigner l’arrière, avec 42 points inscrits et des actions mémorables, comment les retirer à la mi-temps ? Bien évidemment, cette épisode face aux Knicks permet un retour en 1984, à la genèse des Air Jordan, qui deviendront si populaires et lucratives.

La narration de la carrière de Michael Jordan s’était arrêtée au premier titre, remporté en 1991. Elle reprend donc en 1992 pour le doublé et les Finals contre Portland. Suivent ensuite les semaines avec la « Dream Team » à Barcelone, l’épisode avec Isiah Thomas déjà évoqué et commenté depuis la semaine passée, le fameux entraînement mythique avec Magic Johnson… Un documentaire sur la « Dream Team » avait été réalisé il y a quelques années, donc pour certains, ce sera du déjà-vu.

Profitant de l’aventure olympique, le documentaire ne s’attarde que quelques minutes sur le destin de Toni Kukoc, surtout pour rappeler qu’il avait été pris en tenaille par Michael Jordan et Scottie Pippen au premier tour, car il était le chouchou de Jerry Krause. L’ailier croate réussira bien mieux sa finale. Ces courts instants sont guère révélateurs du niveau et du statut de Toni Kukoc dans le basket européen de l’époque. Dommage.

Plus qu’athlète mais pas un politicien

Retour sur Michael Jordan. L’aventure olympique combinée à sa réussite en NBA font de lui la superstar mondiale du sport à partir de 1992. En conséquence, cela implique d’être observé, adulé, épié.

Une parenthèse est accordée à la carrière « politique » de « His Airness », ou plutôt à son absence d’implication dans ce domaine justement. On replace dans le contexte d’une élection sénatoriale en 1990 en Caroline du Nord sa fameuse phrase : « Les Républicains aussi achètent des chaussures. »

Michael Jordan se justifie en expliquant qu’il n’était pas un politicien, mais un athlète. Barack Obama, qui allait se lancer dans la vie politique, explique qu’il attendait alors davantage de l’idole de Chicago.

La fin de ce cinquième épisode est symbolique : on y voit Michael Jordan donner des billets pour les matches – il en avait entre 12 et 20 par rencontre à Chicago – à Randy Brown. C’est « Dieu », le mot de Brown repris par Jordan, qui distribue…

Sauf que, et c’est là-dessus que l’épisode 6 commence, être Dieu ou Mike pour reprendre le célèbre slogan « Be Like Mike », c’est un poids. Un fardeau même. La pression populaire est écrasante, en plus de celle des médias déjà aperçue dans les épisodes précédents. Dans sa chambre d’hôtel, cigare à la main, Michael Jordan annonce qu’il ne veut plus vivre comme ça. Il vient d’en arriver à un stade où ce n’est plus supportable.

Golf, argent et paris

La saison régulière 1997-1998 se termine et une fois les Bulls avec le meilleur bilan de l’Est en poche, après une victoire contre Orlando, Michael Jordan, Scottie Pippen et Ron Harper peuvent se désaltérer avec une bière dans le vestiaire. C’est dans ces mêmes vestiaires, qu’on commence à connaître, qu’on observe le Jordan joueur, compétiteur, qui joue de l’argent avec les agents de sécurité. Le lien est tout trouvé avec les polémiques qui avaient émaillé sa dernière saison, avant sa première retraite, en 1992-1993.

De longues minutes sont consacrées au livre The Jordan Rules de Sam Smith, à sa virée à Atlantic City pour jouer dans un casino au début de la finale de conférence 1993 contre les Knicks, à ses histoires avec le peu fréquentable Slim Bouler et ce fameux chèque de 57 000 dollars pour éponger des dettes. Les rumeurs enflent autour de l’icône : Michael Jordan serait accro au jeu. Ce qui rend la conquête du troisième titre plus épuisante et pesante, et transforme ainsi ce triplé davantage en soulagement qu’en joie.

Une semaine avant les playoffs 1998, pour faire une petite pause après une saison difficile, les Bulls partent faire du golf. L’épisode 6 se conclut par une discussion entre Michael Jordan et Ahmad Rashad, dans la voiture du premier. Michael Jordan veut partir au bon moment, quand il l’aura décidé. En 1998, il n’est « pas sûr » que le basket lui manquera – finalement si puisqu’il reviendra en 2001… En attendant, les playoffs débutent.

Ces épisodes laissent entrevoir la partie sombre de l’ancien idole des Bulls pour le grand public. Même si ces ombres étaient connues chez les fans et ne sont pas liées directement à la dernière saison des Bulls. Mais ces minutes apportent un peu de complexité à la narration, un contrepoint nécessaire après quatre épisodes totalement orientés sur le parcours sans faute de Michael Jordan.

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