Gregg Popovich n’avait pas vraiment apprécié le comportement de certains de ses joueurs lors du Game 1 de cette série entre Dallas et San Antonio, les comparant à des « toutous ». Pour le Game 2, les toutous ont sortis les crocs et sont devenus des bulldogs : victoire 102-88 chez leurs voisins texans.
Cette réussite doit d’abord à l’intelligence tactique de Pop, critiqué pour avoir laissé Tony Parker sur le banc malgré les difficultés de George Hill. Peu importe le niveau de ce dernier puisque le but était aussi de libérer Richard Jefferson. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’inspiration était bonne : l’ancien Net a planté 17 de ses 19 points dans une première mi-temps remportée 58-46. Les Mavs ont bien tenté un comeback mais Tim Duncan veillait au grain, avec 10 de ses 25 points dans le dernier quart.
Scott Brooks élu coach de l’année
Dans l’autre match du soir, les Bobcats n’ont pas fait le poids contre l’armada du Magic et retournent en Caroline du Nord avec l’espoir de gagner un match pour éviter le « sweep ». Finaliste en 2009, le Magic n’est pas très convaincant, mais nla marque des grandes équipes n’est-elle pas de savoir gagner même quand elles jouent mal ?
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Alors que Dwight Howard a pu montrer son deuxième trophée de DPOY à son public, la NBA a décerné un autre trophée : Scott Brooks est élu entraîneur de l’année à la tête du Thunder, devant Scott Skiles et Nate McMillan.