En poussant les Knicks à lâcher un tiers de son effectif pour récupérer Carmelo Anthony, puis en recrutant Deron Williams, Mikhail Prokhorov s’est rapidement imposé comme un dirigeant à suivre en NBA.
Raillé après ses échecs de cet été, il a prouvé qu’il avait bien assimilé le système NBA, et de passage à Londres avec les Nets, il a reconnu que sa tâche actuelle est bien plus complexe qu’en Europe. Tout simplement parce que l’argent ne suffit pas…
« J’ai été le propriétaire du CSKA Moscou pendant plus de 12 ans, rappelle-t-il sur ESPN. Avec ce club, on a eu le meilleur bilan pendant 8 ans. On est allé au Final Four de l’Euroligue, et on a remporté le titre deux fois. Malheureusement, en Russie, le basket ne fait pas recette. C’est du caritatif. Si vous avez de l’argent, vous pouvez être compétitif. »
« En NBA, l’argent est important mais cela ne suffit pas. Il faut aussi être très intelligent. Lorsque vous choisissez de recruter des joueurs, la moindre erreur se paie cash. Vous pouvez être exclu de la course au titre pour cinq ou six ans à cause des salaires. »
A lui de s’en souvenir lorsqu’il devra prolonger Deron Williams dans un an…