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Jamal Crawford a 40 ans : la NBA en dilettante

Trois fois meilleur sixième homme de la NBA, Jamal Crawford n’est toujours pas à la retraite, même s’il n’a plus joué depuis onze mois, et un dernier match à… 51 points !

Kobe Bryant a quitté la scène sur un match à 60 points. Pour son dernier match, Jamal Crawford en a collé 51. C’était il y a 11 mois. Et ce n’était pas prévu que ce soit son dernier match.

C’était avec Phoenix dans une fin de saison sans intérêt, et c’est un record pour un joueur aussi âgé. Depuis, on ne l’a plus jamais revu sur un parquet NBA et son compteur s’est finalement stoppé à 19 414 points en carrière. C’est plus que des légendes comme Scottie Pippen et Julius Erving.

Ce 20 mars, Jamal Crawford fête ses 40 ans et officiellement, il n’est pas à la retraite. Il y a encore quelques semaines, il espérait avoir sa chance. Il a vu Carmelo Anthony obtenir cette dernière chance. Il l’attend toujours pour boucler la boucle comme il le souhaite. Comme Vince Carter, il n’a jamais eu comme objectif de gagner une bague. « Regardez ma carrière, quand mon rôle colle avec l’équipe, je contribue sur le terrain. Je sais que les gens qui m’apprécient veulent que je gagne un titre, mais je ne crois pas que ma carrière soit définie par cela« . C’est ce qu’il confiait en août, et ça résume effectivement sa carrière, où il apparaît au final comme un anti-Kobe Bryant.

Il se fait un nom à 30 ans

Là où le regretté scoreur des Lakers se donnait les moyens de gagner des titres et d’être le meilleur joueur de la NBA, quitte à écraser les autres et à se fâcher avec des coéquipiers, Jamal Crawford a passé toute sa carrière à prendre d’abord du plaisir. Disponible et agréable en interview, il l’était aussi dans un vestiaire. La générosité même, et aucun coéquipier ou coach n’a regretté de l’avoir à ses côtés ou sous ses ordres. La défense ? Très peu pour lui. Hyper doué balle en main, il s’est finalement fait un nom en devenant l’un des meilleurs remplaçants de la NBA. Un vrai joker. Quelqu’un qu’on lance face au banc adverse pour faire des dégâts sur de courtes périodes. Comme Lou Williams, son successeur aux Clippers.

« Je suis à mon meilleur niveau quand je ne réfléchis pas », expliquait Jamal Crawford en 2017. « Je suis détendu, je joue tout simplement. C’est simplement du basket et je le pratique depuis toujours. Quand on est à son meilleur niveau en NBA, c’est comme au lycée, car on ne réfléchit pas. Le jeu vient naturellement. »

Enfant de Seattle où il est une vraie légende et un modèle pour des Isaiah Thomas et des Zach LaVine, Jamal Crawford est arrivé en NBA au lendemain de la retraite de Michael Jordan, et c’était à… Chicago. Ce sont les années creuses de la franchise, et au moment même où il explose, dans sa quatrième année, il est transféré aux Knicks. Maître du crossover, il a son geste signature : le « shake-and-bake » et il devient l’un des chouchous du Madison Square Garden. À New York, il devient un arrière respecté, capable de gros cartons, mais une constante : ses équipes ne gagnent pas. Après dix ans en NBA, il n’a toujours pas joué le moindre match de playoffs !

Un avenir comme entraîneur des jeunes ?

Finalement, c’est à Atlanta, à 30 ans, que sa carrière va prendre un heureux tournant. Sixième homme d’une belle cylindrée, il change de statut, et il remporte là-bas son premier « Sixth Man Award », et dispute enfin ses premiers playoffs. Après un bref passage à Portland l’année du lockout, il trouve véritablement sa niche aux Clippers, et devient le Lieutenant du « Big Three » de Lob City. Il y remporte deux trophées supplémentaires de meilleur sixième homme. À 34 ans, il frôle les 20 points de moyenne, et c’est très rare dans l’histoire de la NBA. Mais cette réputation de soliste lui colle à la peau. Il n’a jamais eu la réputation d’être un « winner » et peu lui importe.

Sauf qu’aujourd’hui, c’est peut-être pour ça qu’il n’a pas trouvé de boulot. Il est chez lui, à Seattle, en famille, et depuis des mois, il attend un coup de fil. Qui ne viendra pas. « Je ne suis pas à la retraite » assure-t-il. « Mais je passe du bon temps en famille. Je vois donc ça comme un verre à moitié plein car j’ai la possibilité de faire des choses que je ne pouvais pas faire auparavant« .

Et si ça devait s’arrêter ? « Peut-être que je travaillerai avec des enfants d’une manière ou d’une autre. Je resterai dans le milieu du basket, mais je pense que je serai davantage impliqué avec la communauté car aujourd’hui, je peux y investir davantage d’énergie. Faire en sorte qu’ils obtiennent ce qu’ils méritent et qu’ils puissent exploiter leur potentiel. C’est plutôt motivant car tout est possible. »

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