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La course au MVP : Giannis Antetokounmpo – LeBron James, le choc des générations

Déjà sacré en 2019, Giannis Antetokounmpo se dirige vers un deuxième trophée d’affilée de « Most Valuable Player (MVP) ». À moins que LeBron James ne vienne tout bouleverser…

La NBA est désormais suspendue alors que le dernier quart de la saison battait son plein. Avec cette pause d’un mois minimum, l’occasion est venue de faire un point sur les récompenses individuelles. Aujourd’hui, suite et fin de notre bilan. En effet, après celles décernées à la meilleure progression, au meilleur sixième homme, au meilleur défenseur, au meilleur rookie, au meilleur coach et au meilleur dirigeant, place à la plus prestigieuse de toutes les distinctions : celle offerte au meilleur joueur.

Et l’une des deux meilleures franchises de la ligue, Bucks et Lakers, devrait voir l’un de ses représentants récompensé. Pour l’heure, Giannis Antetokounmpo semble posséder une longueur d’avance sur LeBron James. Mais les récentes prestations de ce dernier peuvent avoir inversé la tendance. Toutefois, pour en avoir le cœur net, il faudrait déjà que l’exercice actuel reprenne…

1 – Giannis Antetokounmpo (Bucks)

Stats : 29.6 pts, 13.7 reb, 5.8 pds, 1.0 int, 1.0 ctr, à 55% aux tirs, 31% à 3-points, 63% aux lancers, en 31 min.
Bilan : 53 victoires, 12 défaites / 1er à l’Est.

Giannis Antetokounmpo a l’occasion d’entrer un peu plus dans la légende. En effet, s’il est élu MVP dans les prochains mois, il deviendrait le 12e joueur de l’histoire (et le premier non-Américain avec Steve Nash) à remporter cette distinction deux années de suite. Ce qui serait loin d’être immérité tant il règne en maître sur la ligue depuis le début de cet exercice, alignant des statistiques monstrueuses sans forcer. Également en lice pour décrocher le trophée de défenseur de l’année, le Grec est pour certains le meilleur basketteur de la planète et l’impression visuelle qu’il dégage n’est pas sans rappeler celle de Shaquille O’Neal en son temps.

Leader des Bucks, eux-mêmes détenteurs du meilleur bilan de NBA et longtemps en bonne voie pour atteindre les 70 victoires, le « Greek Freak » sera surtout attendu en playoffs. LeBron James et Kawhi Leonard désormais dans la conférence Ouest, un boulevard s’offre à lui pour accéder aux Finals NBA. Briller en saison régulière est une chose, mais briller en « postseason » en est une autre. Ce passage sera obligatoire pour lui, s’il souhaite être apprécié à sa juste valeur et faire taire ses détracteurs, qui lui reprochent son jeu essentiellement basé sur la puissance. S’il y arrive dès cette année, on n’ose imaginer le futur, lorsque Giannis aura exploité l’immensité de son potentiel…

2 – LeBron James (Lakers)

Stats : 25.7 pts, 7.9 reb, 10.6 pds, 1.2 int, 0.5 ctr, à 50% aux tirs, 35% à 3-points, 70% aux lancers, en 35 min.
Bilan : 49 victoires, 14 défaites / 1er à l’Ouest.

À 35 ans, LeBron James s’offre une seconde jeunesse. Meilleur passeur de la ligue, il s’épanouit en tant que meneur de jeu des Lakers, qualifiés pour la première fois depuis 2013 pour les playoffs. Aux côtés d’Anthony Davis, « LBJ » est redoutable et n’a plus à se concentrer sur le scoring comme autrefois. Intenable depuis la fin du All-Star Break, l’ancien des Cavaliers a surtout grignoté son retard sur Giannis Antetokounmpo en s’imposant avec la manière face aux Bucks, justement, puis face aux Clippers. S’il parvenait à brandir pour la 5e fois de sa carrière la statuette Maurice Podoloff, l’ailier rejoindrait Bill Russell et Michael Jordan au nombre de distinctions décrochées, tout en devenant le deuxième plus vieux joueur à l’emporter, après Karl Malone en 1999.

Mais le plus dur commence désormais pour LeBron James : hisser au sommet les « Purple and Gold », dix ans après leur dernier titre et l’année de la disparition tragique de Kobe Bryant, son « grand frère ». Dans une conférence Ouest toujours aussi dense, ce ne sera pas une partie de plaisir. Mais le collectif des Angelenos est suffisamment bien soudé, expérimenté et coaché pour lui permettre de réaliser. Et avec un duo LeBron – Davis en pleine forme et reposé avec cet arrêt imprévu, tout est possible…

3 – Luka Doncic (Mavericks)

Stats : 28.7 pts, 9.3 reb, 8.7 pds, 1.1 int, 0.2 ctr, à 46% aux tirs, 32% à 3-points, 75% aux lancers, en 33 min.
Bilan : 40 victoires, 27 défaites / 7e à l’Ouest.

Tout juste 21 ans mais déjà parmi les plus grands de son sport. En seulement deux saisons, Luka Doncic a fait taire tous ceux qui doutaient de lui à son arrivée dans la ligue. Records de précocité en pagaille, rookie de l’année, titulaire au All-Star Game, candidat au trophée de MVP et futur membre de la All-NBA First Team… Le Slovène ne cesse de faire parler de lui et collectionne les distinctions individuelles. Grâce à lui, les Mavericks vivent à merveille la retraite de Dirk Nowitzki, sur le plan sportif, puisqu’ils sont sur le point de se qualifier pour les playoffs. Ce serait une première pour eux depuis 2016.

Le plus inquiétant pour la concurrence, c’est que la marge de progression du « Wonder Boy » semble conséquente. Déjà dominateur sans trop forcer et capable d’aligner d’énormes statistiques sans difficulté, l’ancien prodige du Real Madrid est sujet à des sautes d’humeur pouvant être préjudiciables à sa franchise. Sa défense est encore perfectible, sa sélection de tirs également et il a tendance à perdre pas mal de ballons (4.2 par match), bien qu’il faille le nuancer avec un « usage rate » élevé (37%). Une chose est sûre, le futur de Dallas et de la ligue est entre de bonnes mains : celles de Luka Doncic. Mark Cuban et Rick Carlisle peuvent se frotter les leurs…

4 – James Harden (Rockets)

Stats : 34.4 pts, 6.4 reb, 7.4 pds, 1.7 int, 0.9 ctr, à 44% aux tirs, 35% à 3-points, 86% aux lancers, en 37 min.
Bilan : 40 victoires, 24 défaites / 6e à l’Ouest.

Son coup de mou de 2020 et le réveil de Russell Westbrook ne doivent pas faire oublier son entame de saison tonitruante. Sur les trois premiers mois de compétition, James Harden affichait des moyennes de près de 38 points, 6 rebonds et 8 passes, tout en disposant de pourcentages plus que corrects au regard de son volume de tentatives : 46% aux tirs, 38% à 3-points et 86% aux lancers. Critiqué pour son jeu pas toujours esthétique, le MVP 2018 rayonnait et portait les Rockets sur son dos, réussissant des performances offensives inédites depuis Wilt Chamberlain. Problème : sans doute émoussé physiquement et soucieux de mettre Westbrook dans des conditions optimales, le meilleur marqueur de la ligue va voir sa production statistique baisser au fil des semaines, avant de connaître une crise d’adresse.

Cette coupure pourrait donc être bénéfique à James Harden. Celui-ci en profite pour recharger ses batteries et pourra – pour une fois – arriver frais en playoffs. Ce qui s’avérerait bien utile pour Houston et lui, qui rêvent de remporter une bague. C’est d’ailleurs pour cela que Daryl Morey a manœuvré en coulisses pour offrir à Mike D’Antoni un effectif capable de maximiser les qualités du « Barbu » et de « Brodie ». Les « Pocket Rockets » sont ainsi nés, devenant l’attraction de cette fin de campagne. Difficile de savoir si ce style de jeu sans intérieur, reposant sur le tir extérieur et la polyvalence, permettra aux Texans d’atteindre les sommets. On a toutefois hâte de les voir à l’œuvre sur une série entière…

5 – Anthony Davis (Lakers)

Stats : 26.7 pts, 9.4 reb, 3.1 pds, 1.5 int, 2.4 ctr, à 51% aux tirs, 34% à 3-points, 85% aux lancers, en 34 min.
Bilan : 49 victoires, 14 défaites / 1er à l’Ouest.

Si LeBron James n’était pas son coéquipier, Anthony Davis serait certainement en train de lutter avec Giannis Antetokounmpo pour le trophée de MVP (et de défenseur de l’année). Dans le même temps, rien ne dit que sans le « King » il serait aussi bien classé. En effet, pour la première fois de sa carrière, « AD » n’a plus à se demander s’il sera en mesure de disputer les playoffs. Un gros changement pour lui, déchargé de nombreuses responsabilités depuis son arrivée chez les Lakers. Le mariage entre les deux partis est actuellement une franche réussite.

Meilleur marqueur, rebondeur, intercepteur et contreur de son équipe, l’ancienne vedette des Pelicans s’épanouit à Los Angeles. À 27 ans, il entre dans son « prime » et quoi de mieux pour cela que d’être abreuvé de ballons par un joueur de la trempe du « King » ? Leur duo fait des ravages et ne possède pas d’équivalent en NBA. Impressionnant tant offensivement que défensivement, « The Brow » prouve match après match qu’il est l’intérieur le plus talentueux de sa génération. Seule incertitude : sa fragilité. On espère ainsi que son physique ne le trahisse pas au pire moment car les espoirs de titre des « Purple and Gold » reposent en grande partie sur lui…

All-NBA Second Team : Damian Lillard (Blazers) – Jimmy Butler (Heat) – Kawhi Leonard (Clippers) – Pascal Siakam (Raptors) – Nikola Jokic (Nuggets)

All-NBA Third team : Chris Paul (Thunder) – Russell Westbrook (Rockets) – Khris Middleton (Bucks) – Jayson Tatum (Celtics) – Rudy Gobert (Jazz)

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