Zion Williamson et les Pelicans s’envolent au-dessus des Blazers

Les Pelicans n’avaient d’autre choix que de s’imposer pour maintenir en vie l’espoir d’arracher la 8e place de leur conférence. Mission accomplie, en l’absence de leur All-Star Brandon Ingram (cheville), face à ces concurrents directs que sont les Blazers. Dans ce match, chaque équipe a eu le droit à sa période de domination. Aux Blazers, la première mi-temps durant laquelle ils ont pu se maintenir à une dizaine de points d’avance.

Cette entame de partie est marquée par le beau chantier de Hassan Whiteside dans la raquette adverse. Il domine son sujet tant par ses mouvements au poste que par ses batailles gagnées au rebond, au détriment de Derrick Favors, avant de remettre dedans. Pas heureux avec son tir longue distance, Damian Lillard en profite pour s’ouvrir le chemin du cercle à plusieurs reprises, dont une découpe fulgurante terminée par un dunk main gauche (15-31).

Indomptable Zion Williamson

Les visiteurs ont revanche toutes les peines du monde à contenir le monstre d’en face, Zion Williamson. Ce dernier, qui inscrit tous ses paniers de la soirée sous le cercle, se montre encore plus intenable au rebond offensif que Whiteside. Il n’hésite d’ailleurs pas à aller attaquer le pivot adverse pour finir avec autorité devant lui. Le rookie affiche également une bonne complicité dans le jeu de passe avec son Nicolo Melli.

Le tout est parfaitement orchestré par un Jrue Holiday, plein de sobriété et de justesse dans ses choix à la distribution. Si bien qu’à la pause, tout est à refaire ou presque pour Portland (63-65). Les Blazers n’y parviendront absolument pas dans ce troisième quart-temps cauchemar. Avec un Zion toujours trop « haut » et actif, les Pelicans prennent progressivement la main sur le match avant de coller un énorme « run » pour terminer le quart-temps.

Portland prend un bouillon

Dans les cinq dernières minutes de la période, avec Zion Williamson sur le banc cette fois, NOLA s’appuie sur son trio d’arrière Holiday – Ball – Hart pour faire la différence. Le dernier cité déploie une énergie folle en défense et pousse son équipe à récupérer tous les ballons qui traînent. C’est ici que J. J. Redick, envoyé dans cette version très « small ball » des Pelicans, sort de sa boîte pour punir à plusieurs reprises en transition derrière l’arc.

Portland, qui insiste sur le jeu en isolation, est dépassé par l’énergie et l’altruisme adverse (40 passes !). Les visiteurs coulent en encaissant un 41-21 dans cette période (104-86). Ils ne reviendront pas dans l’ultime quart-temps et Terry Stotts agite vite le drapeau blanc en prévision du « back-to-back » capital chez les Grizzlies. Troisième victoire de suite pour les Pelicans (23 victoires – 31 défaites) qui accueillent le Thunder jeudi.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.