Alors que les Wizards craignaient qu’il ne soit free agent en 2021, et qu’il refuse de prolonger, Bradley Beal a finalement paraphé cet été une prolongation de contrat pour deux saisons supplémentaires. La star de Washington est désormais sous contrat jusqu’en 2023, avec une clause libératoire en 2022, et avant de s’engager sur le long terme, il a passé un coup de fil à un joueur qui a vécu la même expérience : Damian Lillard.
« D’abord, j’ai pris mon temps. J’avais jusqu’à octobre pour faire mon choix, et je n’allais pas faire quelque chose d’illogique et d’irréfléchi car c’était déjà un été compliqué » rappelle d’abord l’arrière All-Star au micro de Yahoo! Sports. « On n’avait pas de GM en juillet, en août… Et au moment de signer, je me disais que l’argent, c’est génial, mais on peut aussi être payé n’importe où. »
C’est là que Lillard, entre autres, intervient pour le conseiller. « Je suis un peu en contact avec Dame, et je lui en avais parlé pendant l’été, simplement pour le sonder. J’ai parlé à Ray Allen et beaucoup d’autres joueurs qui s’étaient retrouvé dans la même situation. Avec des questions du genre : « Qu’est-ce que tu veux faire ? », « Est-ce que tu veux construire quelque chose ou quitter le navire pour voir ce que tu peux faire ailleurs ? »… Et quand j’ai étudié tout ça, j’étais plutôt du genre à me dire que l’herbe n’était pas forcément plus verte ailleurs. »
Pour Beal, Lillard est un modèle car il a tout connu avec les Blazers, les bons et les mauvais moments, et c’est en restant fidèle à sa franchise qu’il a franchi un cap comme leader, mais aussi aux yeux du public. En novembre dernier, Beal avait aussi révélé la teneur de ses discussions avec Allen. « Il était à Milwaukee et Seattle et ces années étaient rudes vous savez. Ils n’ont pas toujours été bons mais c’était l’un des meilleurs joueurs et il s’assurait toujours que ces équipes soient en playoffs ou se démarquent. Ray m’a dit : ‘Au final, c’est ta décision. Tu es le seul à pouvoir te rendre heureux, tu dois faire ce qu’il y a de mieux pour toi.’ »