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La course au meilleur rookie : Ja Morant sans rival

Zion Williamson à l’infirmerie, Ja Morant domine largement la course au meilleur rookie de la saison. Et c’est amplement mérité.


On espérait une lutte à trois entre Zion Williamson, Ja Morant et R.J. Barrett, et finalement les anciens de Duke ont laissé le champ libre au meneur vedette de Memphis. C’est tout sauf un « Rookie Of The Year » au rabais pour cette première partie de saison tant l’ancien phénomène de Murray State a transformé le visage de sa franchise. En attendant les débuts de Williamson, le trou est fait avec la concurrence, et c’est finalement des « rookies » qu’on n’attendait pas qui s’illustrent comme Kendrick Nunn à Miami ou Brandon Clarke à Memphis.

1- Ja Morant (Grizzlies)

Bilan : Grizzlies – 20v-22d, 8e à l’Ouest
Stats : 30 min, 17.9 pts, 3.5 rbds, 7 pds, 1.1 int, 0.3 ct, 3.3 bps, 49% tirs, 41% 3-pts, 81% LF

Il faudrait un séisme d’ici la fin de saison pour que le trophée lui échappe. Zion Williamson absent depuis trois mois, le numéro 2 de la Draft avait le champ libre et a répondu présent avec son style mêlant verticalité et explosivité déjà reconnaissable, mais aussi une maturité remarquable pour un meneur aussi jeune à la fois dans sa vision du jeu mais aussi sa sélection de tirs. Chef d’orchestre en passe d’être la sensation de la saison régulière à l’Ouest, Ja Morant continue de progresser au fil des matchs. Avant le titre de Rookie Of The Year, sa plus belle récompense serait de qualifier les Grizzlies en playoffs. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a décidé de sécher le Slam Dunk Contest.

2- Kendrick Nunn (Heat)

Bilan : Heat – 29v-12d, 2e à l’Est
Stats : 30 min, 16 pts, 2.7 rbds, 3.5 pds, 0.9 int, 0.2 ct, 1.8 bp, 46 tirs, 35% 3-pts, 80% LF

C’est la plus belle surprise de la saison. Non drafté il y a un an, il avait passé un an en G-League avec l’équipe affiliée aux Warriors, et c’est là-bas qu’il a tapé dans l’oeil des dirigeants du Heat. Appelé au départ à être un joker du bout du banc, il a carrément pris sa place dans le cinq de départ avec un style très agressif. Ce n’est pas un vrai meneur de jeu, mais plutôt un « combo guard » et il est complémentaire de Jimmy Butler.

3- RJ Barrett (Knicks)

Bilan : Knicks – 11v-31d, 14e à l’Est
Stats : 32 min, 14.1 pts, 5.3 rbds, 2.5 pds, 1 int, 0.4 ct, 2.2 bps, 39% tirs, 33% 3-pts, 61% LF

Dans des conditions pas forcément faciles avec un changement de coach et plusieurs essais à des postes différents, R.J. Barrett a finalement trouvé sa place. Avant de se blesser à la cheville, il était d’ailleurs monté en puissance. Clairement, on pensait qu’il serait plus efficace. Son adresse aux lancers-francs est douteuse, et sa sélection de tirs est plus que moyenne. En revanche, et c’est un bon point, il n’a pas peur de prendre ses responsabilités.

4- Brandon Clarke (Grizzlies)

Bilan :  20v-22d, 8e à l’Ouest
Stats : 21 min, 12.3 pts, 5.7 rbds, 1.5 pd, 0.4 int, 0.9 ct, 1 bp, 63% tirs, 40% 3-pts, 80% LF

On l’avait repéré lors de la summer league, et l’ancien coéquipier de Killian Tillie et de Joel Ayayi à Gonzaga s’est tout de suite adapté à ce rôle d’intérieur athlétique en sortie de banc. C’est la définition même de l’energizer, que ce soit en attaque comme en défense. Le Canadien est toujours en mouvement, le plus souvent dans les airs, et ça colle au basket très enthousiaste de Memphis. Derrière la paire Valanciunas-Jackson Jr, plus classique, c’est parfait pour apporter du punch et de la vitesse.

5- Eric Paschall (Warriors)

Bilan : 9v-34d, 15e à l’Ouest
Stats : 27 min, 13.7 pts, 4.4 rbds, 1.7 pd, 0.5 int, 0.3 ct, 1.5 bp, 49% tirs, 30% 3-pts, 78% LF

Quand on sort de Villanova à 23 ans, on est le plus souvent « NBA Ready ». Confirmation avec ce petit intérieur qui n’est pas sans rappeler Draymond Green. Plus attiré par l’attaque que par la défense, il a profité des malheurs de l’équipe pour s’imposer dans la rotation, et Steve Kerr profite de sa polyvalence pour l’utiliser comme joker derrière Glenn Robinson ou Green justement. Après avoir pris de plein fouet le « rookie wall » en décembre avec une moyenne de points divisée par deux, il s’est bien repris depuis 15 jours. On l’a préféré à Rui Hachimura car ce dernier a été trop longtemps blessé, tandis que P.J. Washington évolue dans un environnement beaucoup plus favorable pour briller.

Mentions : Rui Hachimura (Wizards), Jarrett Culver (Wolves), Tyler Herro (Heat), Darius Garland (Cavaliers) et P.J. Washington (Hornets).

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