Débuts réussis pour Carmelo Anthony au Madison Square Garden

C’était l’évènement de la soirée. Carmelo Anthony, le natif de Brooklyn, rentrait à la maison pour disputer son premier match sous les couleurs des Knicks. Avec Chauncey Billups dans ses bagages, Melo permet à New York de posséder un Big Three digne de ce nom.

Hasard du calendrier, le Madison Square Garden honorait ses légendes du passé en lever de rideau de la rencontre face à Milwaukee. Gonflée à bloc, la mecque du basket tenait également à célébrer le début d’une nouvelle ère.

Hier soir, le désormais numéro 7 est entré dans la légende des Knicks. Et l’histoire retiendra que ce fût par une courte victoire contre Milwaukee. Malgré une première mi-temps poussive, le nouveau trio new-yorkais a pris ses responsabilités en scorant 15 des 18 derniers points de son équipe (114-108).

Tout commence maintenant pour les Knicks

« C’est un rêve devenu réalité. Maintenant, tout est nouveau pour tout le monde, une nouvelle équipe, de nouveaux coéquipiers. Nous allons juste essayer de faire le nécessaire pour remporter ce match »

Carmelo Anthony savait que son intégration dans l’équipe de Mike d’Antoni ne se ferait pas d’un simple claquement de doigt. Pour ses débuts face à Milwaukee, l’enfant de Brooklyn, acclamé par le MSG lors de la présentation des joueurs, voulait faire les choses bien.

Sans forcer, Melo scorait deux fois près du cercle afin de rentrer dans la partie. Rapidement sanctionnés pour deux fautes, Anthony et Turiaf retournaient prématurément sur le banc. Un banc new-yorkais qui s’est fortement affaibli depuis le blockbuster deal de la veille. Le nouveau sixième homme des Knicks Corey Brewer, en provenance de Minnesota, était bien sur le banc mais n’est pas rentré en jeu. A l’inverse, Ersan Ilyasova, sixth man des Bucks, enfilait trois paniers de suite pour ramener les siens à -6 (30-24). Auteur d’un parfait 5/5 en première mi-temps, Toney Douglas donnait un premier avantage aux Knicks (39-29). Pas encore au point en défense, NYC ne contrôlait ni le rebond (16 à 21 à la pause), ni le tir à 3 points, permettant à la paire Dooling-Jennings de signer un 4/4 derrière l’arc (53-53). A la mi-temps, les débuts de Carmelo Anthony sous ses nouvelles couleurs semblaient être corrects. Seul le pourcentage au tir (5/15), venait un peu gâcher la fête.

Billups déjà chef d’orchestre

Malgré un bon passage de Ronny Turiaf après la pause, les coéquipiers de John Salmons (27pts, 11/13 au LF) restaient dans le match. Pas encore habitué à ne plus être la première option en attaque, Amar’e Stoudemire peinait à trouver ses marques (0 rebond en première mi-temps). Melo retournait sur le banc avec 4 fautes personnelles au compteur. Chauncey Billups prenait alors les choses en main avec un 2+1 digne de Rucker Park en passant la balle entre les jambes de Carlos Delfino (77-70). L’adresse au tir de Milwaukee chutait à 39 %.

De retour sur le parquet, Melo ajoutait deux points malgré une bonne défense de Corey Maggette, puis inscrivait le premier 3 points de sa carrière knick (91-82). Stoudemire et Billups sur la ligne terminaient le boulot en fin de match pour s’imposer sur le score de 114-108. Le Madison Square Garden pouvait sereinement chanter « Melo Melo » à l’issue de la rencontre (27 pts mais à 10/25). Le plus beau reste à venir pour les fans des Knickerbockers, privés de play-offs depuis 2004.