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Interview Vincent Poirier : « Marcus Smart est le chien enragé de l’équipe et tout le monde suit son exemple »

Pour sa première saison en NBA, Vincent Poirier profite au maximum de son expérience avec les Celtics, malgré un temps de jeu pour l’instant minuscule.

Deux jours après avoir joué neuf minutes face aux Wizards, en l’absence de Daniel Theis et de Robert Williams, Vincent Poirier est poussé hors de la rotation par le retour de blessure des deux pivots. Si l’intérieur des Bleus ne foule pas le parquet du Chase Center, il a tout de même pris le temps de discuter avec nous du début de saison.

Vincent Poirier revient donc avec nous sur le succès des Celtics, nous présente certains de ses coéquipiers et nous dévoile le moment qui lui fait réaliser qu’il joue en NBA.

« Dès le training camp où on pouvait voir que les gars avaient des automatismes grâce à leur expérience avec Team USA »

Vincent, les Warriors ont débuté la rencontre sur un 25-10, comment expliquez-vous ce début de match ?

Ils ont commencé le match en étant très agressifs et ça nous a un peu surpris. Après, voilà, c’est le genre de choses qui peut arriver. Ce sera pas la dernière mais on a su redresser la barre pour bien finir le match.

Compte tenu du bilan des Warriors, pensez-vous que vous avez pu peut-être les sous-estimer ?

Non, je ne pense pas, parce que ça reste une très bonne équipe. On l’a vu ce soir. Mais, voilà, ils sont arrivés le couteau entre les dents. Ils ont beaucoup de blessés donc vu leur effectif, ils ne sont pas favoris à chaque match. Mais ils ont bien joué en début de match. Maintenant, ils ont D’Angelo (Russell) qui s’est blessé, ça a aussi joué je pense mais on a fini la rencontre sérieusement, en gérant la fin de match et c’est ce qui importe.

Malgré tous les changements qu’il y a eu dans l’effectif par rapport à la saison dernière, vous êtes arrivés ce soir avec la meilleure évaluation offensive de la ligue. Êtes-vous surpris de la rapidité avec laquelle la mayonnaise a prise ?

Non… parce que ça s’est vu dès le training camp où on pouvait voir que les gars avaient des automatismes grâce à leur expérience avec Team USA cet été. Et puis, on est une équipe jeune, une équipe qui progresse vite et surtout qui a envie de progresser. Donc quand tout le monde partage cette mentalité, ça rend les choses plus simples.

Après la perte de Gordon Hayward, vous avez enchainé deux matchs plus poussifs, notamment sur le plan défensif. Est-ce que vous pensez que c’est le résultat de son absence et du temps d’adaptation nécessaire à la nouvelle rotation ?

Pas forcément, mais je pense qu’il a fallu recréer des habitudes au niveau du jeu. Et, puis en plus de Gordon, on a eu deux intérieurs blessés, Rob (Robert Williams) et Theis. Alors oui la blessure de Gordon déséquilibre forcément la rotation mais bon ça fait partie du jeu. À nous de trouver les solutions.

« Kemba Walker, quand même. Son sens du jeu, que ce soit offensivement ou même défensivement, est assez incroyable. Après, il a aussi de l’expérience et tout le reste »

Lors des dernières semaines, vous avez évoqué votre début de saison sur le plan personnel mais quid de vos premières impressions sur vos coéquipiers ? Par exemple, si vous deviez choisir votre coéquipier le plus talentueux ou le plus facile, lequel choisiriez-vous ?

(Il réfléchit) C’est dur de choisir parce qu’il y en a beaucoup (rires)… Si je devais en choisir un… Kemba quand même. Son sens du jeu, que ce soit offensivement ou même défensivement, est assez incroyable. Après, il a aussi de l’expérience et tout le reste. Mais bon, je dois aussi mentionner Jayson Tatum et Jaylen Brown qui sont pareils. Ils sont plus jeunes mais ils ont ce sens du jeu, ce sens de l’attaque qui est vraiment impressionnant. Après, ils sont tous bons dans un domaine plus spécifique donc c’est dur d’en tirer un seul du lot. Mais aux vues des derniers matchs, je dirais quand même Kemba.

Quel est le joueur que vous ne connaissiez pas en arrivant et qui vous a agréablement surpris ?

(Il réfléchit) Hum… J’aime bien Rob Williams. Je trouve qu’il a un sens du contre intéressant. Et il travaille vraiment dur. Je ne le connaissais pas avant mais j’aime bien ce qu’il fait.

À Golden State, Draymond Green est l’âme de l’équipe, le leader vocal. De l’extérieur, Marcus Smart a l’air de jouer ce rôle pour votre équipe. Est-ce le cas ou est-ce qu’il y a un autre joueur qui tient ce rôle ?

Ah ouais Marcus. Marcus Smart. De loin. C’est lui qui est l’âme défensive de l’équipe. C’est le chien… le chien enragé de l’équipe. C’est lui qui fait tous les efforts. Ça se voit sur le terrain et je pense que tout le monde essaie de suivre son exemple.

Quel type de coach est Brad Stevens ?

Un coach proche de ses joueurs. Intelligent, qui n’hésite pas à dire quand il y a quelque chose qui va pas mais qui est aussi dans le partage quand on fait quelque chose de bien. C’est un coach qui comprend le jeu, qui prend vraiment bien le pouls sur l’équipe. J’ai vraiment que des bonnes choses à dire sur lui.

« Tous les jours, quand tu arrives à la salle d’entrainement avec les logo Boston Celtics partout, les bagues de champions, les bannières… »

La saison NBA a commencé depuis près d’un mois, quel est l’adversaire qui vous a le plus impressionné ?

(Il réfléchit) Hum… J’ai envie de dire Bradley Beal parce qu’il nous a collé une bonne quarantaine ! Et il donnait vraiment l’impression que peu importe ce qu’on faisait… c’était un bucket (un panier) quoi. (Il réfléchit de nouveau). Pour l’instant, de ceux qu’on a joué… ouais je dirais lui.

Malheureusement, vous n’avez pas encore beaucoup joué cette saison, mais est-ce que vous avez eu un moment « Welcome to the NBA », que ce soit sur le terrain face à un adversaire ou en dehors ?

Franchement, tous les jours ! Tous les jours quand tu arrives à la salle d’entrainement avec les logo Boston Celtics partout, les bagues de champions, les bannières… donc tous les jours je me rends compte que je suis là, que j’y suis, que je suis en NBA, tu vois. Après, forcément, jouer contre des gars que j’ai vus à la télé les années auparavant, ça fait quelque chose mais j’ai vraiment ce sentiment tous les jours.

Est-ce que ça fait bizarre d’enfiler ce maillot légendaire à chaque match ou est-ce que là après onze matchs, ça devient plus « normal » ?

Ah non à chaque fois, à chaque fois ça fait bizarre un peu. Ça fait bizarre ! Mais bon franchement je kiffe, je profite à fond. C’est une expérience à vivre. Je kiffe à fond, tout en restant concentrer sur mes objectifs persos.

« Tony Parker, c’est une inspiration pour tous les Français qui viennent aux États-Unis, et pour tous les Français en général. Voilà, c’est la réussite, c’est le talent, le travail »

Lundi, Tony Parker a vu son maillot être retiré par les Spurs. Est-ce que vous avez pu voir la cérémonie ? Et quelle influence a-t-il eu sur vous quand vous avez commencé le basket et pendant votre carrière ?

J’ai vu la cérémonie par les réseaux sociaux seulement parce qu’on jouait ce soir-là. Après… c’est Tony Parker ! Pour moi, c’est… quand j’ai commencé le basket, il était déjà au top. Et c’est quelqu’un qui a amené son envie de gagner aux États-Unis, c’est le premier à avoir réussi ici, qui a eu un gros palmarès. Donc c’est une inspiration pour tous les Français qui viennent aux États-Unis, et pour tous les Français en général. Voilà, c’est la réussite, c’est le talent, le travail. On a tous envie de faire pareil !

Est-ce que vous pensez qu’en France, les gens se rendent compte de…. (Kemba Walker sort de la douche et passe à côté de nous)

Kemba Walker ? il est top, il est top (dit-il en anglais, et Kemba éclate de rire).

Est-ce que les gens se rendent compte de la portée de la carrière de Tony Parker ?

Hum… je ne sais pas parce qu’il n’y a pas la même culture basket en France comme ici aux États-Unis. Donc je ne sais pas…

(Jayson Tatum sort de la douche et passe à son tour à côté de nous, en interpellant Vincent)

JT ? Oh oui, il est génial comme joueur (dit-il en anglais, alors que Tatum secoue la tête et rigole).

Ouai je ne sais pas, parce que c’est pas la même chose tu vois. Si tu ne viens pas ici voir par toi-même, tu peux pas comprendre. Je ne pense pas qu’ils se rendent compte de ce qu’il a accompli.

Propos recueillis à San Francisco.

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