Le Garden réserve une grosse bronca pour son ancien idole Kristaps Porzingis, et cela donne un coup de boost aux Knicks qui démarrent le match sur un rythme intense. Physique en défense sur le géant Letton, qui veut un peu trop en faire sur les deux premières actions, les locaux sont en jambes par R.J. Barrett et Marcus Morris. Premier temps mort pour Rick Carlisle qui sent que les siens ne sont pas encore entrés dans leur match (8-2). Chaque ballon touché par KP est l’objet des huées de la foule et Randle s’enflamme un peu trop, se sentant pousser des ailes après quatre points rapides.
Les « KP sucks » se font entendre, mais l’intérieur des Texans commence à marquer quelques points, et Dallas met quelques stops. Frank Ntilikina, sur une défense un peu trop rapprochée sur Doncic, prend une seconde faute et sort du terrain. Le génie Slovène fait beaucoup de mal aux Bockers, qui le laissent un peu trop faire ce qu’il veut. Dennis Smith Jr et Damyean Dotson font une bonne rentrée et ils aident leur équipe à terminer ce premier quart avec un petit écart d’avance (27-23).
Kristaps Porzingis mal servi
Boban Marjanovic fait des dégâts dans la raquette, mais les Mavericks n’arrivent toujours pas à passer la vitesse supérieure pour prendre l’avantage au tableau d’affichage. Les Bockers plantent de loin, et les fans du Madison Square Garden passent leur meilleure soirée depuis le début de la saison. Les Texans ne sont pas vraiment inspirés en attaque, et Porzingis ne touche pas beaucoup de ballons intéressants pour pouvoir briller (40-32).
Le rythme en prend un coup, et coach Carlisle est frustré sur son banc. Mitchell Robinson détend les arceaux du Garden après quelques dunks féroces, mais Doncic lui répond dans un tout autre genre, et relance la machine texane qui semblait quelque peu rouillée depuis quelques longues minutes. Les arbitres sifflent des fautes plus que douteuses, et les lancers-francs s’enchaînent. Le spectacle est haché, et le grand Boban retrouve le parquet pour inscrire un circus shot sur la truffe de Robinson, incrédule sur le coup. Les Knicks montrent un niveau de jeu plus que correct, et ils rejoignent les vestiaires avec une petite avance, plutôt méritée (58-53).
Luka Doncic le maestro
Les Mavericks tentent de donner un peu plus de ballon à KP, et le Letton les utilise plutôt bien. Mais la défense laxiste de ses coéquipiers n’aide pas. Frank Ntilikina se fait siffler deux nouvelles fautes plutôt injustifiées, et il retourne sur le banc. Les Bockers sont dans un bon soir et ils creusent le plus grand écart de la rencontre jusqu’à présent (68-58). Dennis Smith Jr retrouve de belles sensations, tandis que le Garden se lève après une claquette du bondissant Robinson sur un tir raté de RJ Barrett en tête de raquette.
Mais les Mavericks n’ont pas dit leur dernier mot, et Doncic joue parfaitement le coup à la baguette, sur deux caviars servis sur un plateau à Dwight Powell, qui fait du bien dans la peinture. Le Slovène rajoute un nouveau panier plus la faute sur la tête des intérieurs adverses, et il permet aux siens de souffler dans le cou des Knicks. Le banc des Knicks a de l’impact ce soir, avec un Dotson qui se voit offrir beaucoup de tirs ouverts, qu’il concrétise. Mais Doncic poursuit son show, et lorsqu’il loupe un tir, Porzingis transforme le raté en une claquette énorme pour mettre les deux formations à égalité après 36 minutes de jeu (87-87).
Marcus Morris prend ses responsabilités
Les défenses prennent alors le pas sur les attaques. Knox perd des ballons, Randle retombe dans ses travers en… fonçant tête baissée, et le score n’évolue quasiment pas. Pendant quatre minutes, le niveau de jeu est très médiocre, et les deux équipes se neutralisent toujours (92-92). Les remplaçants essaient des choses, mais la dynamique ne change pas. Rick Carlisle décide de faire entrer de nouveau Doncic et Porzingis sur le parquet à l’entame du money time.
Sur une belle séquence défensive sur Doncic, puis sur une passe à Morris, Ntilikina fait se lever la salle. Mais Morris se prend pour le héros du soir, et il enchaîne les erreurs. Randle score poste bas, et Morris se rattrape bien en plantant un tir du parking alors qu’il ne reste que 13 secondes à jouer. Coach Carlisle prend un temps mort, son équipe est dans les cordes. Auteur de 16 points dans la seconde période, l’ancien Celtic devient l’homme de la soirée et il permet au Garden d’exulter après un deuxième succès face à Dallas (106-103).
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.