Les Knicks démarrent leur rencontre de manière plutôt inhabituelle… en défendant et en mettant en place les systèmes demandés par David Fizdale. Avec quelques points de Taj Gibson au poste bas, les visiteurs prennent un premier avantage (12-7). Frank Ntilikina dirige bien le jeu de son équipe, mais n’est pas inspiré au tir pour l’instant.
Chicago prend la tête
Lauri Markkanen tente de répondre de loin, mais le Finlandais n’ajuste pas la mire, et les Bulls s’en remettent à Wendell Carter Jr et Coby White pour réagir. Ryan Arcidiacono puis White se jouent du pauvre Dennis Smith Jr. en phase de reprise pour aider Chicago à terminer ce premier quart avec trois possessions d’avance (30-22).
Le duo Dunn-Arcidiacono est très à l’aise en attaque, et il marque sur quatre actions consécutives pour créer le plus gros écart du match jusqu’à présent (39-27). Mais les Knicks réagissent, par le bison Julius Randle qui déménage tout dans la raquette, et par Kevin Knox, irrégulier mais spontané en attaque. Un petit concours de tirs à 3-points se met alors en place, Zach Lavine a des jambes de feu, et il est bien aidé par Markkanen, qui gêne terriblement Morris en défense. Malgré quelques grosses absences en défense et un Satoransky bien bousculé par Ntilikina, les locaux rejoignent les vestiaires avec une petite avance (60-54).
Coby White bouillant de loin
Comme à l’accoutumée, au retour des vestiaires, les Knicks se mettent en difficulté rapidement. Oublis en défense, paniers faciles ratés, et voici les visiteurs à nouveau lâchés au tableau d’affichage. Après de belles séquences poste bas de Wendell Carter Jr., Chicago peut respirer un peu plus (66-56). Taj Gibson et Marcus Morris tentent de garder leur équipe en vie, et Frank Ntilikina se montre pressant en défense.
Les troupes de Coach Fizdale peuvent aussi compter sur un R.J. Barrett entreprenant, qui va se frotter aux intérieurs sur les rebonds, sans oublier d’aller provoquer des fautes en cherchant le cercle. Les Knicks retrouvent des couleurs, et les quelques changements effectués par Fizdale sont, pour une fois, judicieux. Sur un 3-points au buzzer de Bobby Portis, les deux équipes sont à égalité après trois quart-temps (85-85).
Les Knicks craquent sur la fin
Les Bulls ne veulent pas lâcher ce match, et le duo White-Arcidiacono en remet une couche, et revoici les locaux qui mettent un coup derrière la tête des Bockers. En moins de quatre minutes, les Bulls signent un 19-4 pour prendre le large (104-89). Fizdale ne prend pas d’arrêt de jeu, et il laisse ses joueurs essayer de trouver seuls des solutions.
Sauf que les Knicks ont décroché, et Coby White peut continuer son petit numéro de loin, s’emparant même d’un record de franchise avec 7 réussites à 3-points en un quart-temps !!! Une nouvelle fois décevant malgré quelques sursauts d’orgueil, New York s’incline à nouveau (120-102) et reste scotché à la dernière place de la conférence Est.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.