Hachimura mon amour

Pas toujours ailier, pas totalement poste 4, Rui Hachimura (2m03, 104 kilos) n’a pas encore vraiment de poste, mais il est toujours bien placé.

Son début de saison est un modèle de justesse pour un jeune joueur. Il tourne à 18 points à 50 % de réussite au shoot et 7 rebonds de moyenne. Mieux encore, il n’a perdu que seulement 4 ballons au total en cinq matches ! Il y a peu de déchet dans son jeu, sa lecture de jeu et son calme l’aident à faire le bon choix.

« Il va devenir le joueur sur lequel on ne peut pas vraiment défendre », annonce son coéquipier C.J. Miles sur NBC Sports. « Si on met un extérieur, il est trop petit ; si on met un intérieur, il est trop lent. »

Un avenir loin du cercle ?

La preuve avec ses deux fadeaways contre Houston sur P.J. Tucker et Danuel House, impuissants pour le gêner. Mais la grande réussite dans son match face aux Rockets, ce sont ses trois tirs primés réussis, en trois tentatives. Il n’avait pas encore ouvert son compteur et s’il est régulier derrière la ligne, il va effectivement devenir un problème pour un bon nombre de défense. « J’ai confiance en mes 3-pts », a-t-il déclaré. Il doit devenir un danger dans ce domaine.

« C’est différent de l’université pour lui », rappelle Scott Brooks. « Mark Few, son coach à Gonzaga, savait qu’il était impossible à arrêter poste-bas. Les défenseurs étaient plus petits. Avec nous, il va devoir monter d’un cran, prendre et mettre des tirs de loin. Il a bossé tout l’été dessus. Donc il progresse depuis juin dernier. »

Pour le moment, il est parfait dans ce rôle de l’ombre, à prendre des bons tirs pendant que Bradley Beal assume le scoring. Chez les Wizards, en l’absence de John Wall, les lieutenants sont nombreux : Isaiah Thomas, Davis Bertans, Thomas Bryant, Moritz Wagner, et le Japonais n’a pas besoin d’attirer la lumière sur lui. Une situation idéale pour continuer d’éclore.

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