Jeune papa épanoui, Lonzo Ball a quitté son cocon californien après deux premières saisons chaotiques en NBA pour voler de ses propres ailes avec les Pelicans.
Une perspective qui pourrait l’angoisser s’il ne quittait pas la pression de Los Angeles et de son père pour rejoindre un projet très intéressant, en pleine possession de ses moyens. « Ce qui rend les choses plus faciles, c’est que je contrôle tout maintenant » apprécie-t-il chez ESPN. « Personne ne me dit ce que je dois faire. C’est ma vie, ma carrière. Je prends les décisions. J’ai choisi de rejoindre CAA (ses nouveaux agents). Devenir un homme facilite les choses, honnêtement. »
Au service de Jrue Holiday et Zion Williamson
« Il y a eu deux choses qui m’ont fait changer : toute l’histoire autour de la marque, et la naissance de ma fille » explique l’ancien Laker, brouillé avec son père. « Je suis bien différent du gamin que j’étais l’année dernière. »
Les Pelicans peuvent se réjouir de récupérer un joueur dont le talent semblait jusqu’à maintenant bridé par la pression et les blessures. Un joueur serein, en bonne santé, plus mûr, et prêt à se mettre au service de son coéquipier, Jrue Holiday. « C’est le capitaine. C’est un All-Star, tout le monde le sait. Mon job est de l’aider à obtenir le plus de victoires possible. Je pense qu’on va bien ensemble, nos styles de jeu sont complémentaires, j’ai hâte de jouer avec lui cette année. »
À leurs côtés dans la raquette, Zion Williamson attirera beaucoup d’attention, comme lui à son arrivée à Los Angeles. « Je suis là pour lui dès qu’il en a besoin » affirme Zo. « Tout ce qui l’attend, je l’ai déjà connu. Je serai avec lui toute l’année : pour les vols, les voyages en bus, ce qui se passe sur et en dehors des terrains. Je lui ai dit qu’il pouvait venir me voir quand il voulait. Je veux simplement être un grand frère pour lui. »
Une mécanique de tir bien plus propre
« Chacun fait sa route mais au final, il attire l’attention des médias, et je peux lui rappeler que la saison est longue, qu’il ne faut jamais être trop haut ou trop bas dans ses émotions. Ça fait deux ans que je suis dans cette ligue, j’ai des connaissances qu’il n’a pas, donc si je peux aider, je suis là pour ça » insiste-t-il, serein.
Sans compter que son tir a un peu changé cet été. « Je pense que c’est juste une histoire de confiance. J’ai shooté toute ma vie, honnêtement. Je fais ce que je sais faire et je mets le ballon dans le cercle. » La confiance joue beaucoup, mais c’est aussi une histoire de mécanique. Et la combinaison des deux semble être efficace.