Il n’était pas rentré en jeu face aux États-Unis puis avait dû se contenter de cinq minutes sans relief face à l’Argentine. Mais Vincent Poirier est resté prêt. Et avec les problèmes de fautes de Rudy Gobert contre l’Australie, durant la petite finale, le remplaçant est parti au combat et a répondu présent.
Bagarre au rebond, dunk rageur pour réveiller ses troupes… Le pivot a apporté son énergie caractéristique pour signer son match le plus accompli de la compétition (8 points et 7 rebonds) et décrocher la médaille de bronze.
“Il a apporté une énergie formidable”, qualifie Nicolas Batum après la victoire. “On ne peut pas se reposer sur Rudy à chaque match. (Vincent Poirier) a été énorme, il n’a pas eu peur de (Andrew) Bogut ou (Aron) Baynes. Il a été génial ce soir”.
“Il est très bon sur pick-and-roll”
Vincent Poirier a ainsi marqué les esprits lors du dernier match de cette Coupe du monde. Maintenant que cette virée chinoise est terminée, place à Boston pour le pivot, recruté cet été par les Celtics. “C’est une bonne pioche pour Boston, ça ne fait aucun doute”, juge Evan Fournier.
Et son coéquipier en équipe de France d’énumérer : “C’est clairement un pivot capable de contrer les tirs et de contrôler la raquette. Il est très bon sur le pick-and-roll, il peut attraper une passe lobée et il a, bien sûr, beaucoup d’énergie”. “C’est un bel athlète qui termine toujours au-dessus du cercle après un écran”, décrivait récemment son futur coach, Brad Stevens, sans en dire davantage sur la possible utilisation de son rookie.
À Vincent Poirier de confirmer ses bonnes dispositions dans la grande ligue et une raquette des Celtics relativement « ouverte ». “J’ai deux ans pour montrer que j’ai le niveau pour jouer en NBA”, assurait-il dans nos colonnes.