Furkan Korkmaz fait désormais partie des cadres de la sélection turque, et la Coupe du monde qui approche est une vraie bouffée d’oxygène pour lui. Le shooteur turc a besoin de jouer, et de prouver que ses qualités sont intactes.
Furkan, deux matchs et deux victoires. On peut dire que ce séjour palois s’est bien passé ?
Très bien, je suis très heureux du comportement de l’équipe sur ces deux jours. Lundi, contre la France on a montré de belles choses. Physiquement, nous avons su répondre présent surtout en seconde mi-temps. Nous avons aussi mis plusieurs tirs importants, malgré le fait que la France soit une équipe très physique et qu’elle possède une bonne défense. Mardi, face à la Turquie, c’était plus un match d’entrainement. On a travaillé dur depuis un mois et je suis content du résultat. Nous sommes sur des bonnes bases de travail et maintenant on rentre à la maison pour continuer à bien nous préparer.
Quelle est l’ambition de la Turquie sur cette Coupe du Monde ?
A vrai dire, tout le monde est très excité et tout le monde est heureux de représenter la Turquie. Nous sommes une équipe jeune, mais certains ont de l’expérience. Nous allons jouer les États Unis au premier tour, mais on veut quand même faire le meilleur parcours possible. On va tout faire pour rendre fier tout le peuple turc.
Avec Cedi Osman, vous représentez l’avenir de la Turquie. Avez-vous un rôle de leader dans cette équipe ?
Nous sommes jeunes, et nous devons encore progresser. Mais, je ne pense pas que nous soyons les seuls leaders. Tout le monde a son mot à dire pour aider l’équipe à gagner. Cedi est un grand joueur. Parfois il va scorer plus que moi, parfois je vais scorer plus que lui. Le plus important c’est d’être aux maximum à chaque fois. C’est ensemble que nous allons gagner des matchs. Notre équipe ce n’est pas 1 ou 2 noms, mais c’est 12 noms !
Finalement, vous restez à Philadelphie. Vous devez être heureux ?
Quand la free agency a commencé, je ne savais pas exactement ce qu’il allait se passer pour moi et si j’allais rester à Philly. Après que JJ (Redick) et Jimmy (Butler) ont décidé de quitter Philadelphie, l’équipe avait besoin de joueurs capables de shooter. Et c’est pour ça qu’ils m’ont rappelé. Je suis content de revenir là-bas. Nous avons une très forte équipe et je pense que nous pouvons réaliser de très grandes choses cette saison.
Pourtant votre nom a circulé dans certains clubs turcs. Vous n’avez jamais pensé rentrer à la maison ?
Non, j’ai toujours voulu rester en NBA et prouver que je peux m’imposer dans la ligue. Fener et Efes sont deux très belles équipes, sans doutes les meilleures en Europe, mais je voulais rester ici aux États-Unis car au fond de moi je sais que je peux jouer en NBA.
Propos recueillis à Pau