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Vincent Poirier, l’ambitieux Celtic

Présent au rassemblement de l’Equipe de France pour préparer la Coupe du monde, la recrue de Boston est impatient d’arriver en NBA, et il se donne deux ans pour s’y imposer.

Déjà présent en 2017 pour le Championnat d’Europe, Vincent Poirier revient en équipe de France avec un tout nouveau statut. Après deux saisons en Euroligue, dont la dernière très réussie qui lui a permis de figurer dans le deuxième meilleur cinq de la compétition, le pivot français va découvrir la NBA après la Coupe du monde. Il jouera du côté de Boston où il espère pouvoir aider la mythique franchise à gagner une nouvelle bannière. Rencontre avec celui qui va formera avec Rudy Gobert l’une des plus belles doublettes sur le poste de pivot de la compétition.

Vincent, c’est votre second stage en équipe de France, et aujourd’hui vous n’êtes plus le jeune rookie de 2017 qui découvre l’équipe de France…

Exactement, mon statut a un peu évolué. Je sortais de Pro A, et depuis j’ai joué deux ans en Euroligue. Je vais rejoindre après la Coupe du monde la meilleure ligue du monde : la NBA. Donc je ne suis plus le même joueur. L’équipe compte sur moi, le coach compte sur moi et je suis prêt à endosser mon rôle.

Justement, quel va être votre rôle en Equipe de France ? Doublure de Rudy Gobert ?

Oui, je pense que ce sera mon rôle. Après le but ce n’est pas de savoir qui sera titulaire, qui sortira du banc, mais surtout de faire tout ce qu’on me demande le mieux possible quand on fait appel à moi. Mon objectif premier est d’aider l’équipe à gagner. Je ne suis pas en concurrence avec Rudy. Je ne m’attends pas à être meilleur que lui, pour jouer plus. Non, je fais étape par étape. Logiquement, Rudy sera le titulaire donc moi le back-up. J’ai confiance en mon jeu et par rapport aux équipes que l’on sera amené à jouer, peut-être que mon rôle va changer. Mais je suis très content d’être là et du rôle que le staff veut me donner.

Le fait d’être confronté toute la saison au jeu FIBA est un gros avantage pour vous ?

Je connais le style de jeu européen. J’ai la chance de jouer en Euroligue depuis deux ans, donc les pivots mobiles, rapides ou les raquettes fermées, je connais. Mais attention, quand tu es un joueur en NBA, All-Star et que tu es un grand joueur alors tu peux très bien t’adapter au jeu FIBA. Je sors d’une belle saison à Vitoria, je suis très content de mon évolution et j’ai donc beaucoup de confiance en moi.

« Les Celtics me voulaient déjà pour les derniers playoffs »

Une saison réussie qui vous permet aujourd’hui d’être un joueur des Celtics. C’est un rêve qui se réalise ?

Plutôt un objectif. Après la Chine, ce sera donc Boston pour moi. J’ai hâte de découvrir la ville, la franchise et les fans. Un nouveau chapitre qui s’ouvre et j’espère pouvoir être le plus performant possible.

Ressentez-vous une certaine pression à l’idée de rejoindre la plus belle ligue du monde ?

Non, je prends comme toujours étape par étape. Je ne vais pas arriver là-bas et dire, de toute façon je vais être All-Star dès ma première année. J’ai deux ans pour montrer que j’ai le niveau pour jouer en NBA. Je veux faire ma place, mais il va me falloir du temps. Je dois me familiariser avec mes coéquipiers, le staff et la vie là-bas. Car ce n’est pas du tout la même vie. Mais sans aucune pression, j’ai la chance d’être là et j’ai travaillé pour y arriver. À moi de continuer ainsi pour gravir les étapes. Je me fais un peu dans tout, je suis pas difficile, donc je vais y arriver.

Votre nom a circulé tout au long de la saison. Pourquoi ne pas avoir eu envie de rejoindre Boston plus tôt ?

Ils étaient en contact avec mes agents, pas avec moi. Mais j’ai préféré terminer la saison avec Vitoria. On organisait le Final Four et j’avais très envie d’y participer. On a échoué mais je ne regrette pas d’être resté jusqu’à la fin de la saison. Il me voulait pour les playoffs, mais ce n’est pas facile d’intégrer un groupe comme ça. Je pense que c’était mieux pour moi d’attendre, de faire le training camp, la pré-saison et débuter la nouvelle saison avec eux.

« Brad Stevens m’a dit ce qu’il attendait de moi »

Vous êtes très efficace sur pick-and-roll. C’est une bonne chose en NBA…

Oui, c’est mon point fort en attaque. Je pense que c’est aussi pour ça qu’ils sont venus me chercher. Ils voulaient un intérieur capable de s’ouvrir rapidement vers le cercle, capable de mettre de l’intensité, de la mobilité et de courir assez vite. Je pense et je veux leur apporter tout ça. Kemba Walker est un super passeur. Je suis content de jouer à ses côtés.

Avez-vous déjà échangé avec Brad Stevens et quelques membres de l’équipe?

Oui, j’ai parlé avec le coach. Il me connait comme tous les membres de la franchise. Il m’a dit ce qu’il attendait de moi. Il sait ce que je peux apporter à l’équipe et je pense que mon profil lui plait. C’est un grand coach et je suis content de jouer pour lui. J’ai aussi parler avec Enes Kanter, mais pas de jeu. C’est un bon gars et j’espère que l’on sera performant cette saison pour réaliser de belles choses avec Boston qui est une franchise mythique.

Est-ce que vous vous imaginiez un jour, quand vous formiez la raquette avec Louis Labeyrie au Paris Levallois et que Fred Fauthoux était votre coach que vous signerez un contrat en NBA ?

Déjà, je voulais être un joueur de Pro A. C’était déjà très bien pour moi. Mais je suis un battant, un gagnant et j’aime ça. J’ai beaucoup travaillé et je veux continuer ainsi. Je ne veux pas m’arrêter en si bon chemin, c’est certain.

Propos recueillis à l’INSEP

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