Joe Ingles à la fois nostalgique et enthousiaste suite à l’intersaison d’Utah

Arrivé à Utah en 2014, Joe Ingles est le deuxième plus ancien membre de l’équipe après Rudy Gobert, à égalité avec Dante Exum. Derrick Favors avait le titre, mais il vient de s’envoler pour la Nouvelle-Orléans : un coup dur pour les anciens du club. Même chose pour Raul Neto, drafté en 2015, Ricky Rubio et Thabo Sefolosha, arrivés il y a deux ans, ou Jae Crowder et Kyle Korver, débarqués un peu après.

« Pour moi, c’est compliqué de voir les autres gars partir parce qu’ils ont tous joué un rôle dans ce que nous sommes aujourd’hui » tient à souligner l’Australien dans les colonnes du Deseret News. « Derrick Favors a donné huit ans de sa carrière ici et il fait sûrement partie des gars les plus sous-estimés. Tout le monde connaît le lien que j’avais avec lui. Et puis il y a Ricky évidemment, et Raul… »

Mais qui dit départs dit arrivées, et le Jazz n’a pas fait les choses à moitié depuis l’ouverture de la free agency dimanche dernier, réalisant l’une des intersaisons les plus intéressantes pour le moment : la franchise a ainsi attiré Mike Conley, Bojan Bogdanovic, Ed Davis, Jeff Green et Emmanuel Mudiay.

Des joueurs qu’il vaut mieux avoir dans son équipe…

« Je pourrais parler pendant cinq minutes de chacun (des joueurs qui ont fait leurs valises) mais de l’autre côté je suis excité par les nouvelles arrivées, de voir ce qu’on peut faire. C’est dur de prédire ce qui va se passer parce qu’on a encore des places dans le roster (12 joueurs sous contrat) et c’est intéressant. Chaque fois que tu accueilles quelqu’un, c’est comme une bouffée d’air frais, comme avec Jae Crowder l’année dernière. Il y a une nouvelle vie dans le vestiaire et ce sera encore comme ça quand tout le monde va arriver. J’ai hâte de jouer avec ces gars. »

Des joueurs bien connus en NBA, qu’il vaut mieux avoir dans son équipe qu’en face, et qui doivent permettre à Utah de viser plus haut. Et de viser carrément le titre.

« J’adore Ed Davis, il fait partie de ces joueurs énervants à qui tu as envie de dire : « Hé, arrête de prendre des rebonds ». J’adore Bojan Bogdanovic, c’est un joueur incroyable, je crois qu’il a nous a – et qu’il m’a – tué les deux fois où on l’a joué l’an passé (21 et 15 points pour deux grosses victoires d’Indiana, ndlr). Et puis il y a Mike Conley, et tous les autres. Ça va être excitant. »