Sur Instagram, Zion Williamson compte déjà 3,3 millions d’abonnés. À titre de comparaison, c’est 400 000 de plus que… Kevin Love. Cette folle popularité du probable n°1 de la prochaine Draft induit une logique médiatisation. Egalement présent au « NBA draft combine », Cam Reddish a pu en avoir un nouvel aperçu puisqu’une bonne partie de son interview face à la presse a tourné autour de son ancien coéquipier de Duke.
C’est ce qui lui a fait dire que c’est peut-être trop. « Je crois que c’est un peu exagéré », qualifie-t-il. « Mais il est largement capable d’y faire face. » L’intéressé avait d’ailleurs tenté de réduire toute la hyper l’entourant le soir de la Draft, en se décrivant comme un simple « rookie de 18/19 ans » alors que « beaucoup de gens me considèrent comme une superstar ».
« J’adore Zion », poursuit Cam Reddish, annoncé de son côté entre la 4e et 10e place de la prochaine sélection. « C’est quelqu’un de phénoménal. Il passe son temps à se marrer et il est très, très humble. Il ne devrait pas l’être. J’apprécie sa présence. »
Dans un peu plus d’un mois, Zion Williamson, RJ Barrett et lui seront fixés sur leur avenir NBA. « Je pense que ça va très bien se passer pour nous trois », anticipe l’ancien ailier de Duke, dont le profil offensif va forcément intriguer.
« Je pense pouvoir tout faire. Je suis quelqu’un d’assez réservé donc on peut s’imaginer que je suis paresseux. Mais ça n’a pas de sens. Je suis capable d’apporter des deux côtés du terrain. J’ai maintenant l’opportunité de le montrer. »
Avec la dose de motivation qui va avec puisqu’il se voit devenir un meilleur joueur NBA que ses deux ex-partenaires.