En playoffs, on dit souvent que les grands joueurs ne ratent jamais deux matches de suite. Après une troisième manche totalement manquée, à l’image de sa tentative de dunk en fin de rencontre, Stephen Curry doit rebondir.
Le meneur (17 points à 7/23 au shoot) doit une revanche à ses coéquipiers. Il le sait. « Il est en colère contre lui-même », affirme Draymond Green. « Il est à l’équilibre entre s’en vouloir et passer à autre chose. C’est très important. C’est de bon augure pour nous. Cela va probablement se traduire par de l’agressivité, et on aime quand il est comme ça. »
Des pourcentages en baisse en playoffs
Les Warriors n’ont pas mis de pression supplémentaire à leur MVP 2015 et 2016. Ce serait inutile selon Steve Kerr. « On se connaît depuis tellement longtemps que je n’ai pas besoin de lui dire de venir dans mon bureau. On se parle en se croisant. Il n’y a rien de programmé. Mon boulot, en tant que coach, c’est d’aider les joueurs à réussir, leur donner une idée de ce qu’ils peuvent faire pour avoir un impact. Donc ces discussions arrivent tout le temps. »
Comme le double champion mène toujours 2-1, il n’y a pas de raison de paniquer ou d’en faire une affaire, mais c’est une revanche globale que Stephen Curry se doit à lui-même. Il n’a pas encore shooté à plus de 42% dans cette série.
« Le plus dur, c’est de manquer des shoots et de continuer de tirer », rappelle Draymond Green. « Votre confiance vacille alors, on commence à trop réfléchir. Stephen peut en manquer quatre de suite et le cinquième, il envoie un shoot à dix mètres. Je ne sais pas si c’est bon ou mauvais, mais ça marche comme ça avec lui. »