Sur la lancée de son premier tour face aux Spurs de LaMarcus Aldridge pour la première série de playoffs de sa carrière NBA, Nikola Jokic a mené les Nuggets à la victoire cette nuit.
Ses deux airballs pour débuter le match ont vite été éclipsés par ses nombreux coups d’éclat. Propre à la finition (11/18 au tir dont 3/5 de loin, 12/12 aux lancers), le pivot de Denver a constitué un poison permanent pour Enes Kanter et Meyers Leonard, terminant la rencontre avec 37 points mais aussi 9 rebonds, 6 passes décisives, 3 interceptions et deux contres.
Décisif dans le troisième quart-temps
Comme attendu, l’absence de Jusuf Nurkic pèse lourd dans la balance, Terry Stotts ne pouvant profiter de l’impact physique du pivot bosnien pour user un peu le « Joker ». Le résultat s’est vu au retour des vestiaires. Lorsqu’il a fallu appuyer sur l’accélérateur, et c’est Nikola Jokic qui a pris les commandes.
En scorant 15 points tout en facilité dans le troisième quart-temps, s’amusant au passage avec Enes Kanter qui en a presque perdu son sang-froid. Et lorsqu’il ne score pas, c’est pour mieux trouver ses shooteurs, Torrey Craig et Gary Harris, à 3-points. Cette séquence forte a coïncidé avec le moment où les Nuggets ont pris leurs distances pour compter dix longueurs d’avance. Vous avez dit décisif ?
« J’ai été plus agressif, simplement parce qu’on est revenu en manquant un peu de précision, en jouant un peu lentement. On n’a pas été très bons en défense, mais ça a été le cas des deux côtés. Mais il fallait trouver un moyen de gagner, c’était la chose la plus importante », a répondu l’intéressé dès la fin du match.
À l’arrivée, c’est une nouvelle démonstration de force de l’international serbe, un régal pour les fan des Nuggets, et un casse-tête à venir (au moins) jusqu’à demain pour Terry Stotts et les Blazers.
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