Hier, on apprenait qu’une plainte au civil avait été déposée contre Luke Walton pour des faits d’agression sexuelle. Dans la foulée, la journaliste Kelli Tennant a donné une conférence de presse pour expliquer ce qu’elle reprochait au coach des Kings.
Elle assure ainsi que les faits se sont déroulés en 2014, à l’époque où Luke Walton était encore assistant de Steve Kerr à Golden State. Ce dernier était comme un mentor pour elle, et il avait signé la préface de son livre. C’est en venant lui apporter un ouvrage de celui-ci, dans sa chambre d’hôtel, que Kelli Tennant assure avoir été agressée.
« C’est venu de nulle part. Il s’est mis sur moi, m’a clouée au lit et a tenu mes bras baissés, en utilisant tout son poids », détaille-t-elle. « Il a embrassé mon cou, mon visage et ma poitrine. Et comme je lui demandais sans cesse de s’arrêter et de me laisser, il riait. Je pensais qu’il allait me violer. J’ai enfin pu me lever après ce qui m’a semblé être une éternité. J’ai immédiatement bondi pour quitter la pièce. Il s’est alors approché, m’a saisie par derrière et m’a encore tenu les bras vers le bas pour que je ne puisse plus bouger. Il a recommencé à m’embrasser dans le cou. Je n’arrêtais pas de le supplier de lâcher prise et d’arrêter. Il a continué à rire dans mon oreille. Il m’a finalement laissé partir, et je suis sortie de la pièce. »
Kelli Tennant explique qu’elle n’a pas évoqué l’agression à l’époque car elle n’avait que 25 ans, qu’elle démarrait en tant que journaliste et qu’elle avait peur. Désormais, elle assure être assez forte pour évoquer l’affaire publiquement.
Du côté des Warriors, des Lakers et des Kings, c’est la stupéfaction, alors que Luke Walton nie en bloc.
« Luke Walton m’a chargé de le défendre contre ces allégations sans fondement » explique son avocat. « L’accusatrice est une opportuniste, pas une victime, et sa déclaration n’est pas crédible. Nous avons l’intention de le prouver lors d’un procès. »
La NBA a en tout cas ouvert une enquête mais ça risque bien d’être parole contre parole. Garo Mardirossian, l’avocat de Kelli Tennant, a d’ailleurs confirmé qu’aucune plainte pénale ne serait déposée et que sa cliente n’irait sans doute pas voir la police, car il est quasiment impossible qu’une enquête apporte des preuves directes si longtemps après des faits de ce genre.