Même si la mission s’annonce impossible, a fortiori sans Blake Griffin, les Pistons pouvaient difficilement faire pire pour leur entrée en matière avec ce 20-4 encaissé en à peine quatre minutes. Le début d’un long calvaire qui a vu les joueurs de Motor City terminer avec 35 points de retard à la fin du match (121-86). Leur défense ? « Restée à la maison » répond Wayne Ellington, passé à côté de son match comme beaucoup de Pistons, avec 5 petits points à 2/10 aux tirs et 1/4 de loin.
« On doit laisser le meneur et l’intérieur jouer le pick-and-roll, et rester près des shooteurs. C’est ce qu’ils ont fait avec moi » poursuit l’ancien du Heat. Si Luke Kennard a réussi à transformer quatre de ses cinq tentatives de loin, pour finir meilleur marqueur de son équipe avec 21 points, Wayne Ellington n’a pas eu beaucoup d’espaces, un problème auquel il veut trouver une solution pour le deuxième match. « On doit travailler ensemble avec les intérieurs pour prendre des écrans et être ouverts. Les Bucks sont restés devant moi et ne m’ont pas laissé prendre la balle. Il faut faire cet ajustement, et on le fera. »
« On doit atteindre un autre niveau en terme d’intensité »
Une des nombreuses conséquences du manque d’impact physique des visiteurs, complètement mangés par leurs homologues. « On était perdu en défense, on n’a rien fait de bien » regrette pour sa part le coach Dwane Casey.
« On doit atteindre un autre niveau en terme d’intensité et de physicalité », exhorte l’entraîneur. « On doit s’assurer qu’on est dans un état d’esprit de combat dès le début du match. Ce n’est pas un match de saison régulière. »
« On ne peut pas les laisser marquer autant de points et espérer revenir dans le match après » souligne le coach. C’est pour ça qu’il faut être à fond dès l’entre-deux.
« Je dois m’assurer qu’ils sont préparés, qu’ils savent à quel point un match de playoffs est rapide, dur et intense. On l’a compris après, ce qui est positif, mais c’était trop tard (…) On ne doit pas être d’humeur festive ou souriant en sortant du vestiaire, non, c’est une bataille. »