Impressionnant de solidité (il n’a manqué que trois matchs de saison régulière depuis 2015), Patty Mills est aussi un exemple de longévité. À 30 ans, le meneur/scoreur des Spurs va attaquer sa 10e participation consécutive aux playoffs. Actuellement, seuls JJ Redick (13) et Kyle Korver (12) font mieux, Tony Parker n’ayant pas encore validé son ticket pour la 18e fois de suite.
Quatre matchs et sept points pour rattraper Luc Longley
Cette campagne 2018-2019 devrait également permettre à Patty Mills de s’affirmer comme le joueur australien ayant disputé le plus de matchs de playoffs et celui ayant scoré le plus de points en postseason puisqu’il n’est qu’à 4 matchs et 7 points de ces deux records détenus actuellement par Luc Longley (87 matchs de playoffs pour 570 points).
Patty Mills pourrait donc se trouver au sommet de ces classements, mais pour combien de temps ? Jamais le basket « aussie » n’avait été aussi bien représenté dans la ligue. Cette saison, ils pourraient être sept « Boomers » en playoffs.
Presque aussi bien que la France en 2010
Seule la France peut se targuer d’avoir pu présenter plus gros contingent étranger sur la ligne de départ à la mi-avril avec neuf joueurs, lors des playoffs 2010 : Tony Parker, Ian Mahinmi, Nicolas Batum, Joahn Petro, Mike Pietrus, Boris Diaw, Joakim Noah, Yakhouba Diawara et Rodrigue Beaubois.
Cette saison, c’est bien l’Australie qui sera à l’honneur. En attendant Thon Maker, en ballottage très favorable avec les Pistons, Ben Simmons et Jonah Bolden pour les Sixers, Aron Baynes chez les Celtics, Joe Ingles au Jazz sans oublier Andrew Bogut, de retour aux Warriors, ont de leur côté déjà leur place assurée. Avant de retrouver tout ce beau monde pour la Coupe du Monde en Chine, Patty Mills serait par ailleurs ravi de retrouver son compère Andrew Bogut au premier tour des playoffs.
« J’ai été emballé de le revoir et de jouer contre lui. Si les playoffs démarraient aujourd’hui, on jouerait l’un contre l’autre, ce serait vraiment super ».