Les Celtics reviennent de vacances maladroits mais positifs

Dotés d’un effectif rempli de talents, les Celtics sont très durs envers eux-mêmes quand il perdent depuis le début de la saison, que ce soit contre les petits ou contre les gros. Et le problème, c’est qu’ils s’épanchent souvent dans la presse.

Boston va-t-il connaître un nouvelle crise après cette défaite conte Milwaukee, avec un tir au buzzer manqué de Kyrie Irving ? Non. « Ça arrive », souffle ainsi simplement le meneur de jeu, pourtant habitué aux longues diatribes sur les faiblesses et les problèmes de son équipe cette saison.

« Ça arrive quand on revient de vacances comme ça, on n’a pas joué au basket pendant 4-5 jours », rappelle Uncle Drew, cité par le Boston Herald. « Tout le monde essaie de trouver son rythme, c’est comme ça, mais on a quand même eu une chance de l’emporter à la fin. Quelques coups de sifflets auraient pu aller dans notre sens, mais bon. »

Le meneur de jeu a donc tout de même un petit reproche en magasin, mais pas contre ses coéquipiers cette fois. Et s’il considère qu’il a subi une faute sur son dernier tir, il ne s’épanchera pas sur le sujet, pour ne pas risquer d’amende.

Perdre d’un point chez le premier de la conférence Est (et même de la ligue) n’a rien de bien alarmant et ne vaut pas le coup de s’emporter. Les C’s n’ont shooté qu’à 38% de réussite au tir certes, mais ils ont quand même su s’accrocher pour rester dans le match et s’offrir cette balle de match.

« J’ai trouvé qu’on était bien resté dans le coup », apprécie Brad Stevens. « On est resté soudés. Ça ne se fête pas quand on perd évidemment. Il y a eu des bonnes choses mais aussi des choses qu’on aurait pu mieux faire. En espérant qu’on y arrive. »

Brad Stevens : « Notre but, c’est de jouer notre meilleur basket mi-avril »

« Notre défense a été plutôt bonne pendant tout le match, même si à un moment on a un peu baissé notre garde et qu’on les a laissés prendre confiance au tir. Le problème ,c’est qu’on n’a pas mis un panier pendant plusieurs séquences, et ça nous a fait mal. D’autant qu’ils ont fait du bon boulot, qu’ils ont été bon près du cercle quand on a galéré en première mi-temps parce qu’ils referment tous son accès. Mais on a su ressortir le ballon sur les joueurs libres en deuxième mi-temps. »

Entre le bon et le moins bon, l’optimiste Brad Stevens préfère se concentrer sur ce qui a marché et capitaliser dessus pour la fin de la saison régulière, avant le début des choses sérieuses.

« On a une bonne opportunité, sur les prochaines semaines, de voir si on peut progresser, et c’est l’objectif », explique-t-il. « Notre but, c’est de jouer notre meilleur basket mi-avril quand les playoffs commenceront. Dans ces moments-là, dans ce genre de test, tu apprends beaucoup sur toi-même. »