Pour sa première saison à la tête des Rockets, Tilman Fertitta a failli créer l’exploit : éliminer les Warriors et atteindre les Finals. Il s’en est fallu de peu, et on ne saura jamais ce qu’il en serait advenu sans la blessure à la cuisse de Chris Paul…
Aujourd’hui, à deux mois des playoffs, la franchise n’est plus en tête de la conférence Ouest, et une fois de plus, elle paie un lourd tribut aux pépins de joueurs majeurs : Chris Paul et Clint Capela.
« On pense tous que les choses seraient différentes, mais dans le même temps, je ne crois pas qu’on ait joué avec Clint, Eric, James et Chris ensemble pendant plus de cinq ou six matches. Chris a raté des matches, puis ce fut James, puis encore Chris… »
De bonnes pioches sans faire de fausses promesses
Toujours aussi ambitieux, le patron des Rockets a préféré faire des économies plutôt que de tout casser pour un Jimmy Butler ou un Anthony Davis. La franchise est passé sous le seuil de la « luxury tax » et dans le même temps, elle s’est sérieusement renforcée.
« Nos pioches, Shumpert et Faried, sont excellentes. Je pense qu’on a de la puissance de frappe en attaque. On doit désormais travailler sur notre défense. Mais je reprends ce que Chris et James ont dit : quelqu’un devra nous battre dans une série de sept matches. Je crois que ça ne sera pas facile, et si on se donne à fond, on est aussi bon que n’importe qui. »
La bonne nouvelle, c’est que Clint Capela est de retour, et les recrues ont pu bosser les systèmes et les automatismes pendant la coupure. Il reste des joueurs sans contrat, et les Rockets sont dans l’obligation de signer deux éléments avant jeudi. Mais Fertitta ne peut pas leur promettre du temps de jeu, et c’est comme ça qu’il n’a pas réussi à attirer Markieff Morris, finalement parti au Thunder.
« Daryl Morey et son équipe se donnent à fond sur le sujet. Rappelez-vous qu’on doit trouver quelqu’un, mais que ce quelqu’un doit vouloir venir ici » conclut le patron des Rockets dans le Houston Chronicle. « Certains de ces joueurs veulent connaître leur temps de jeu. On ne va pas dire à quelqu’un qu’il aura beaucoup de temps de jeu alors que ce n’est pas vrai. On a une très bonne rotation, surtout avec le retour de Clint. Si des joueurs veulent 20, 25 minutes par match, on ne va pas leur mentir. »
Voilà pourquoi Houston va se contenter de signer deux joueurs d’appoint pour terminer la saison. L’objectif est d’atteindre les 50 victoires pour assurer sa place en playoffs et bien se positionner pour attaquer l’étape la plus importante.